L'on se demande à quoi peuvent bien servir les conseils de quartier. Visiblement à pas grand chose, si l'on s'en tient à la dernière réunion du conseil du quartier centre. Lors de cette réunion une habitante de la rue Maxime Gorki a exprimé son mécontentement vis à vis des entraves à la libre circulation des riverains qui détériorent grandement les conditions de vie du quartier. Le chef de la police municipale a aussitôt répondu qu'il ferait le nécessaire pour que ce trouble cesse.
La police municipale a étéà la hauteur de l'engagement de son responsable. En effet, quelques jours après une piétonne a été renversée à l'angle de l'avenue Henri Barbusse et de la rue du général Giraud par l'un des camions du chantier de Béton Mesnil de l'angle Gorki/Barbusse. Cette efficacité de la police municipale se constate chaque jour, voire la file de camions qui stationne sur les trottoirs de l'avenue Henri Barbusse. Il est,aussi vrai, que la police municipale a d'autres chats à fouetter, comme se précipiter pour empêcher la diffusion de tracts sur la voie publique ou à intervenir contre le mouvement social.
Depuis avril 2014, nous constatons, que la circulation automobile dans notre ville est de plus en plus difficile et chaotique. Les grands axes sont de plus de plus saturés, plus particulièrement le matin et le soir. Cette situation d'engorgement entraîne de plus en plus de stratégie d'évitement qui rend les rues de liaison de plus en plus dangereuses.
Bien entendu, au problème de circulation, s'ajoute la question du stationnement. Lors du conseil du quartier, lorsque l'on pose la question sur l'accroissement réguliers du nombre de voitures qui ne manquera pas d'intervenir avec l'agrandissement de la capacité d'accueil du Forum où aucune place de stationnement supplémentaire a été prévue. Le chef de la police municipale a cette cette délicieuse réponse « cela est une question politique, donc ,elle ne peut pas être traiter par le conseil de quartier ». Donc,la suppression de plusieurs dizaines de palces de stationnement sur la place de l'Hôtel de ville, pour favoriser béton mesnil est belle et bien question politique qui malheureusement n'est pas vaiment débattue en Conseil Municipal. Belle conception de la démocratie de monsieur Meignen, pas étonnant de la part d'un maire dont une des premières décisions a été de supprimer la possibilité des référendums d'initiative citoyennes qui avaient été rendus possible par les municipalités de gauche.
Cette dégradation continue de la circulation automobile s'accélère dans notre ville, malheureusement les 40 projets de béton Mesnil ne feront qu'aggraver la situation. Au moment où la question du dérèglement climatique rend nécessaire des actions concourant à la transition écologique, monsieur Meignen s'emploie avec ardeur pour dégrader les conditions de vie de ses concitoyens par des décisions qui ne font qu'accroître l'empreine carbone, amplifiée par une destruction jamais connue au Blanc-Mesnil du patrimoine arboré.
Monsieur Meignen, il ne suffira pas de parler de vert et de bleu dans votre invitation pour les vœux de 2019, pour nous faire croire que vous menez une politique de protection de l'environnement. Le fait que vous utilisiez le mot vert dans votre communication souligne à l'évidence que vous cherchez à enfumer au sens propre, comme au sens figuré les Blanc-Mesnilois.