Notre ville, ses habitants sont, en majorité, des employés et des ouvriers. Le revenu médian est de 14 140€ annuel soit 1178€ par mois. La commune compte près de 6000 demandeurs d'emploi. Plus de la moitié de la population active travaille à l'extérieur du territoire communal.
Ce court et rapide tableau de la situation économique et sociale et à l'image de ce qui a conduit au mouvement social en cours. Les réponses du gouvernement Macron dictées par le Medef et les financiers du CAC 40, ne répondent pas aux attentes et comble du cynisme, loin de réduire les inégalités sociales, elles les maintiennent, voire les aggravent.
Le taux horaire du SMIC n'augmentera que 1,5% au premier 2019, il n'absorbera même pas la hausse de l'inflantion. La prime qui sera payée par la CAF ne sera pas attribuée à tous, puisqu'elle est calculée sur les revenus du ménages et il faudra en faire la demande. En ce qui concerne, les retraités l'annulation de la CSG n'interviendra quand juillet 2019 et là, aussi, tous ne seront pas concernés.
Chacun remarquera que lorsqu'il s'agit de réduire l'ISF cela se fait immédiatement, les riches et les très riches ne peuvent pas attendre.
Donc, pas une hausse réelle du SMIC, le maintien de la baisse de l'indexation des pensions de retraites.
Le pire du pire, Macron nous paie en monnaie de singe puisqu'il nous donne ce qui la pris dans notre poche gauche. Macron vole les pauvres, pour enrichir encore plus les riches. Folio vous invite à lire l'article qu'il a publié le 19 décembre 2018 « la mort du salaire brut ».
Nous reviendrons sur ces questions régulièrement, car nous avons bien l'intention d'être avec vous des acteurs actifs du débat national qui va s'engager dans notre pays dès le 15 janvier 2019.
Comme vous le savez, une des premières mesures prises par monsieur Meignen a été la fermeture de la Bourse du travail, il répondait, ainsi à une demande du Medef, dont il est l'obligé.
Cette mesure est significative de la politique développée par la municipalité de droite extrême depuis avril 2014. Monsieur Meignen a toujours été au service des plus forts, des plus riches. Il a toujours mis ses compétences professionnelles au service du patronat, pour lui permettre de régner sans contestation possible et de s'approprier sans partage les richesses produites par les salariés. La lecture attentive des tracts syndicaux du personnel communal confirme cette manière de faire, qui a qu'un très lointain rapport les relations humaines .
Une municipalité se doit être en priorité aux côtés des plus vulnérables de ses concitoyens. La ville doit être à l'écoute des salariés qui subissent la loi d'airin du capital, mauvaises conditions de travail, harcèlement, sexisme, non respect du droit du travail, licenciement abusif.
Depuis quelques mois, dans quelques entreprises de notre commune le climat social se détériore. Cette situation est particulièrement sensible dans des enseignes de la grande distribution, chez Casino, chez Leclerc. Dans cette dernière, cela concerne les conditions de travail, chez la première, le temps serait aux licenciements, bien entendu la direction de cet établissement veut licencier au moindre coût, alors elle invente des problèmes d'incompétence pour virer des personnels ayant plusieurs dizaines années d'ancienneté. Heureusement le syndicat CGT est présent et assure la défense des salariés.
Pendant ce temps, monsieur Meignen organise du tourisme patronal en Italie, avec nos impôts locaux, comme le souligne le dernier numéro du « journal soi-disant municipal ». Bref, monsieur Meignen choisit son camp, très visiblement, ce n'est pas celui des salariés.
Sans surprise, Folio du Blanc-Mesnil est du côté des salariés, il leur exprime son soutien et sa solidarité.