La démocratie, la démocratie participative, la démocratie citoyenne sont au cœur de la crise sociale, politique, morale, écologique qui traverse notre pays depuis le 17 novembre 2018.
Le grand débat en cours est vampirisé, par le président de la République et ses ministres, il occupe des heures entières les chaînes d'information continue.il devient un vaste écran de fumée dans le meilleur des cas et dans le pire, le président et son clan se paient une campagne électorale, avec nos impôts. Il nous demande de répondre a ses questions, mais refuse de répondre aux nôtres. La crise a débuté sur la baisse de notre pouvoir d'achat et sur les inégalités sociales et territoriales. Aujourd'hui 1° février 2019, on nous annonce une hausse des prix sans précédant des produits de premières nécessités, la hausse des péages autoroutiers et la confirmation de la suppression de 120 000 emplois dans les services publics. Mais, le refus de revenir sur la suppression de l'ISF. Bref, la soi disant « augmentation » du SMIC est déjà engloutie avant que nous l'ayons perçue.
Au Blanc-Mesnil, la démocratie, la démocratie participative, la démocratie citoyenne sont bâillonnées par la majorité municipale de droite extrême. Pour faire le lien avec le grand débat national, les conseillers municipaux Génération.S ont demandé 4 salles pour pouvoir permettre aux Blanc-Mesnilois de participer, de donner leurs avis, faire des propositions. Cette demande a été faite le 16 janvier 2019, à ce jour nous avons toujours pas de réponse de monsieur Meignen. Cela n'est pas surprenant, mais il est nécessaire que l'ensemble des Blanc-Mesnilois sache, que leur ville est la seule ville des 5 villes qui forment la circonscription législative qui n'a pris aucune disposition pour faciliter l'expression des citoyens.
Il est vrai que comme Macron, monsieur Meignen est contre le rétablissement de l'ISF et l'augmenation du SMIC et que comme Macron, monsieur Meignen est favorable àla loi « anti casseurs » qui met à mal la liberté fondamentale de pouvoir manifester .
Au Blanc-Mesnil, le maire de droite extrême se répand souvent pour dire qu'avant avril 2014, il n'existait rien sur la commune. Pourtant en matière de démocratie, de démocratie participative, démocratie citoyenne, il y avait un vaste panel de possibilités.Avant avril 2014, les citoyens du Blanc-Mesnil avaient la possibilité de faire inscrire une question à l'ordre du jour du conseil municipal, si la question concernait l'ensemble de la ville, il fallait réunir 1500 signatures de citoyens et cela ouvrait aussi la possibilité d'organiser un référendum d'initiative locale. Il existait aussi la même possibilité pour soumettre une question concernant un quartier, il suffisait de réunir 800 signatures.Depuis avril 2014, à l'initiative de monsieur Meignen, cette possibilité d'intervention des citoyens a été SUPPRIMÉE .
C'est, ce refus de la démocratie , de la démocratie participative, de la démocratie citoyenne qui permet au maire droite extrême de décider sans débat, sans information préalable de signer un permis de démolir au bailleur de la cité Floréal, pour casser 2 immeubles et d'expulser 64 familles. Ce refus de la démocratie c'est ce qui permet à monsieur Meigen de vendre à la découpe la ville du Blanc-Mesnil aux promoteurs immobiliers.
Oui, cette négation de la démocratie est aussi la négation du suffrage universel. Il ne faut pas oublier que Béton Mesnil n'était pas dans ses propositions soumises aux votes pour les municipales. Son projet c'était Sauvons nos Pavillons, et depuis 5 ans sans débat il fait exactement le contraire.
Le conseil local des retraités, le conseil local de la jeunesse, le conseil local de la vie associative, qui rassemblaient un nombre important de Blanc-Mesnilois permettaient d'avoir leurs avis sur les dossiers les concernant ont eux aussi été SUPPRIMES.
La commision municipale de l'enseignement est composé des élus municipaux de la majorité et de l'opposition, des représentants des enseignants, des parents d'élève, des syndicats d'enseigant,des dden et de l'IEN. Depuis avril 2014 cette commission n'a été réunie qu'une seule fois et plein mois de juillet 2014, elle na plus jamais été réunie depuis cette date.
A part la commission des finances, d'appel d'offres qui se réunissent régulièrement, les autres commissions municipales n'ont jamais été réunies.
La municipalité, c'est à dire le maire et l'ensemble des adjoints au maire ne se réunit jamais, il existe un « bureau politique » bien curieuse appellation qui se réunit de temps en temps et qui n'est pas une réunion de travail et d'élaboration collective, mais, un moment de transmission d'ordre.
En ce qui concerne, la liberté et l'autonomie des associations, là, nous vivons dans la discrimination, l'autoritarisme, l'arbitraire, le plus absolu. Les salles pour organiser la bonne administration des associations ne sont attribuées qu'en fonction de l'allègeance à la majorité municipale de droite extrême, l'attribution des subventions subissent le même sort. Il y a ingérence dans la désignation des présidents voire la triste sortie d'Eric Besson du BMS football, un adjoint au maire a été parachuté au cœur de l'ESBM judo. Ce n'est pas par hasard que les conseillers municipaux de ne peuvent pas avoir accès aux PV d'AG, de conseil d'administration et aux comptes de ces deux associations, car, il y a fort probablement une gestion de fait.
Ce n'est pas n'ont plus par hasard si les MPT ont été privatisées et confiées à une officine de droite l'IFAC, cette mesure avait pour but essentiel de priver les associations libres, de cette ville, d'avoir des outils pour y développer leurs activités sociales, environnementales, solidaires, culturelles.
L'expulsion et la fermeture de la bourse du travail, poursuivaient plusieurs objectifs, le premier satisfaire les demandes du Medef et empêcher les salariés de réunir pour élaborer leurs revendication et de préparer leurs actions. Le second c'était, aussi, priver l'ensemble du mouvement social d'un espace permettant de construire des alternatives sociales, culturelles, éducatives, solidaires.
Ce choix de bâillonner, la démocratie, la démocratie participative, démocratie citoyenne a pour corollaire de développer les inégalités devant le suffrage universel, nous le voyons tous les quinze jours où le soi-disant journal municipal est devenu un tract au service du parti du maire les Républicains. Cette semaine encore, le Forum a été mobilisé pour permettre à monsieur Meignen de faire de la politique politicienne devant les fonctionnaires municipaux réquisitionnés pour y subir la logorrhée du maire de droite extrême. Réunion électorale permettant de voir la conception du maire de droite extrême, sur le syndicalisme ne devant avoir pour rôle que celui de lui lécher les bottes. Bref, on comprend que monsieur Meignen n'aime pas le syndicat choisit par les salariés de la ville pour être le mieux défendu, la CGT.
Ensemble, faisons vivre la démocratie, la démocratie participative, la démocratie citoyenne, pour dessiner le Blanc-Mesnil à venir.