Ouvrons le débat: L'écologie est la question sociale du XXI°siècle.
Depuis longtemps, deux vision se font face: celle de dirigeants qui prônent "une écologie des petits pas" et celle de citoyens qui veulent un changement radical du modèle économique et social. Les dirigeants sont corsetés par les intérêts des grands puissances de l'argent qui font pression sur eux pour faire primer les profits des groupes pétroliers, agro-alimentaires, pharmaceutiques ou financiers sur toutes les velléités de justice environnementale et sociale. Plus la fin de ce modèle déraisonnable est proche, plus ils s'archarnent à le faire perdurer, de peur que la transition casse les codes bien établis de la rentabilitéà tout prix. Alors "l'écologie des petits pas" devient le bras armé d'une idéologie sans avenir et, avec elle, de tous ceux qui troquent leurs espoirs et leurs convictions-parfois avec sincérité en renoncement en renoncement. Le cri d'alarme de Nicolas Hulot quittant le gouvernement sur un constat d'échec, sonne comme une vérité que nous devons tous regarder en face: il n'y aura pas de transition écologique assurant l'avenir de l'humanité sur Terre à modèle économique libéral constant.
Assez de temps perdu àécouter des candides espérer un miracle technologique pour s'exonérer de leur propre responsabilité. assez de temps perdu à suivre les partisans de "l'accompagnement" pour mieux justifier l'inaction. Assez de ces cyniques qui manipulent la cause écologique au gré de leurs petits intérêts personnels. assez de ces prophètes de malheur méprisant " le peuple qui ne comprend pas" pour mieux servir et protéger les intérêts des puissants. Face au péril écologique, il ne peut y avoir de compromis de contorsions, d'arrangements. Parce que nous avons l'audace d'espère, nous n'avons plus de temps à perdre. L'heure est à la lucidité: seule une écologie de rupture est à même d'affronter l'effondrement et l'explosion des inégalités qui en découle. Notre projet de civilisation est celui d'une société du partage, à l'opposé du système capitaliste. L'écologie en est à la fois la colonne vertébrale et l'outil pour le faire advenir. Un âpre et long combat est nécessaire. Ce combat, nous voulons le mener.