Il semblerait que le maire de droite extrême perd un peu ses nerfs. Faut dire que son ex parti LR a fait un des pires score de son histoire au Blanc-Mesnil 4,9% et l'un des plus mauvais dans une ville dont le maire est ou était LR. Dès, les difficultés annoncées, le maire de droite extrême a quitté le navire LR très opportunément.
A ses difficultés électorales, son bilan apparaît, pour le moins, très controversé:
-le Figaro qui annonce que Blanc-Mesnil est l'une des villes ayant le plus fort taux de cambriolages de la Métropôle,
-un potentiel financier de la ville et de ses habitants en baisse de 10% depuis avril 2014,
-une braderie sans précédent du patrimoine communal masquant de plus en plus mal les cadeaux faits à la spéculation immobilière,
-béton-Mesnil qui fabrique une saturation inimaginable de la voirie communale, accrossant l'empreinte carbone dans une ville qui n'avait nullement besoin d'une telle dégradation environnementale supplémentaire,
-la construction d'école qui n'anticipe pas l'augmentation de la démographie scolaire engendrée par béton-Mesnil et qu'aboutira à un accroissement de la dégradation des conditions d'accueil des enfants, accentuant, ainsi, les inégalités scolaires décidées par le ministre de Macron de l'Education Nationale.
Et cette liste n'est pas exhaustive.
D'ailleurs, il semblerait que plusieurs des responsables de cette situation qui exercent leurs activités au second étage de la mairie s'apprêtrent à quitter le Titanic.
Dans une telle situation, le maire de droite extrême essaie par une polémique avec ses amis de droite de détourner, du débat, la gravité des conséquences de sa désastreuse gestion et de se présenter comme un malheureux caliméro. Bref, il y a comme un petit vent de panique.
Pour, nous apitoyer sur son triste sort, il nous dit qu'il est maltraité par ses amis de droite de l'EPT Paris Terre d'Envol. Il reproche a ses amis de l'UDI et de LR une gestion opaque, manquant de concertation et de consultation au sein l'EPT. En un mot, il ne supporte pas les pratiques politiques qui sont les siennes, lui soient appliquées. Il conteste à l'EPT comme elle en a le droit de participer à amélioration d'un équipement culturel pour la ville de Drancy. Voilà, le néo libéral qui remet en cause un dogme de l'économie de marché, la concurrence.
Par cette polémique bassement politicienne, le maire de droite extrême du Blanc-Mesnil veut nous faire croire qu'il défend les intérêts de notre commune. Malheureusement pour lui celle-ci fait la démonstration de l'exact contraire. On apprend ainsi, qu'il:
-n' a pas été chercher les financements nécessaires auprès de l'EPT, pour agrandir les capacités d'accueil du "théâtre",
-ne participe pas très souvent aux instances de décisions de l'EPT dont il est membre,
-ne defend pas, ainsi que sa soeur les intérêts de nos concitoyens.
Ainsi, les responsables de l'EPT Paris Terre d'envol ont beau jeu de le renvoyer dans ses 22... et nos concitoyens de Drancy et d'Aulnay-sous bois méritent notre respect. Les élus de gauche du Blanc-Mesnil , ne partagent pas et loin sans faut les orientations politiques des maires de ces deux villes, mais notre conception de la démocratie ne peuvent que nous conduire à condamner ce type d'attidute qui ne font que le jeu de l'extrême droite et de Macron.
Si cela ne concernait que l'égo du maire de droite extrême et celui de sa soeur, cela ne serait pas grave, mais créer de vaines diatribes politiciennes, pour tenter:
-détourner le débat sur la réalité des conséquences de ses choix de gestion
-régler des comptes politiciens,
ce n'est pas sérieux, ce n'est pas tolérable.
A quelques mois des élections municipales mars 2020, les Blanc-Mesnilois méritent mieux, ils ont le droit au respect et à un débat de qualité pour choisir l'orientation qu'ils souhaitent pour les 20 ans prochaines années.
