La violence faite aux femmes est fléau, un drame national, aujourd'hui 2 septembre 2019, 101 femmes ont été assassinées, depuis le premier janvier 2019, par leur conjoint ou leur compagnon. En 2018, 121 femmes avaient été assassinées. Aujourd'hui, en France, tous les 2 jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou de son compagnon. Cette situation est intolérable, cette situation est inacceptable, cette situation ne peut plus durer.
Nous le savons tous, lorsqu'il y a un recul des droits, lorsqu'il y a un accroissement des inégalités, les femmes sont toujours les premières victimes, des violences qu'engendrent les régressions sociétales de toutes natures.
Nous ne pouvons plus accepter, la communication compassionnelle exprimée par la secrétaire d'Etat du gouvernement néo libéral de Macron. Nous ne pouvons plus nos contenter des effets d'annonce d'un sempiternel "Grenelle" qui ne sera qu'un comédie du pouvoir macronnien supplémentaire. Si la parole est nécessaire les actes et les décisions concrètes sont obligatoires.
Comme chacun le sait, les actes exigent des moyens pour renforcer l'action publique, dont la première responsabilité est la protection de la personne. Or, ce gouvernement depuis 2017, passe son temps à réduire les moyens financiers de l'Etat, pour assurer l'accroissement exponentiel d'une très petite minorité.
Pour protéger les femmes, il faut des assistantes sociales, des policiers, des juges et des espaces pour accueillir et protéger les femmes et leurs enfants, malheureusement ce gouvernement réduit tous les moyens au service de population et baisse les subventions aux associations.
Mais, la lutte contre les violences faites aux femmes est une responsabilité collective, d'autant, que cette lutte est une lutte qui nécessite de la proximité. Dans ce cadre, les collectivités territoriales, les communes en particulier se doivent d'être en première ligne dans ce combat.
Avant 2014, la commune du Blanc-Mesnil s'était donnée les moyens d'agir contre les violences faites femmes, accueil, conseils, défense des droits des femmes. Malheureusement, cette structure de défense des droits des femmes et d'actions pour lutter contre les violences faites aux femmes a été supprimée par Monsieur Meignen, on se demande bien pourquoi, certes, il ya ses options néo libérales qui le conduisent à réduire les dépenses publiques à l'exception de celles qui permettent l'enrichissement des promoteurs immobiliers, mais serait intéressant que nous puissions comprendre pourquoi, il supprime des outils qui permettent de lutter contre la violence et plus particulièrement contre la violence faite aux femmes.
Pour notre part au Comité Génération.s du Blanc-Mesnil, avec l'ensemble de la gauche nous nous battrons et nous agirons afin que les violences faites aux femmes soient combattues avec la plus extrême vigueur. En 2020, avec la gauche les femmes victimes des violences conjugales retrouveront dans notre ville un espace de protection pour elles et leurs enfants. En clair, les militants de Génération.s, participeront à la reconstruction dans notre ville d'un espace de protection et de défense des droits des femmes.
Puisque nous entrons dans le débat qui va conduire aux élections municipales, nous proposons un débat public au candidat de la droite néo libérale, soutien de madame Pécresse, sur le thème de la lutte contre la violence faites femmes.
Nous attendons avec intérêt la réponse de monsieur Meignen à cette proposition de débat public.