Le jour d’après : la fin de l’utopie ultra-globale-libérale ?!
Vincent Broyer - 22 Avril 2020
Le Coronavirus a mis le monde à l’arrêt. La crise économique a suivi de près la crise sanitaire. Viendront bientôt les crises politiques et sociales.
En quelques semaines, plus vite que Jules César, Attila et Napoléon Ier réunis, un organisme vivant a conquis la planète et a eu raison de l’organisation économique mondiale.
Plus fort que Nicolas Hulot, Greta Thunberg, Greenpeace et tous les défenseurs de l’équilibre des écosystèmes réunis, ce virus a (re)mis en lumière - si cela était encore nécessaire - l’impact écologique de la globalisation.
Alors, le Coronavirus serait-il un nouveau genre de lanceur d’alerte ? Plus radical celui-ci ! Et faut-il en arriver à de tels extrêmes pour espérer un réveil des consciences ?!
Cette pandémie planétaire ne montre-t-elle pas - si ce n’est la fin - les limites d’un système totalement Utopique ? ne montre-t-elle pas l’absurdité et l’évidente non viabilité des modèles ultra-libéraux, ultra-capitalistes, ultra-spéculatifs, ultraconsuméristes … ?
Le temps est venu de regarder les choses en face. Le développement durable, l’économie responsable, la consommation raisonnée … ne sont pas des Utopies, mais bien des Vérités.
La véritable Utopie c’est le modèle ultra-global-libéral, sur-consommateur des ressources naturelles, destructeur environnemental, social et sociétal qui régit impérialement le monde.
Oui, le modèle ultra-global-libéral est une Utopie doublée d’une Escroquerie morale et politique qui s’est imposée au fil du temps, non sans cynisme, comme une Norme !
L’Utopie c’est bien de (faire) croire qu’un modèle Non Viable est la norme. Et, excepté l’Homme, toutes les espèces animales ont eu l’intelligence de comprendre cela.
Qui d’autre à part l’Homme consomme plus que ce dont il a besoin pour vivre ?
Qui d’autre à part l’Homme détruit son espace vital ?
Qui d’autre à part l’Homme a une telle soif de puissance, de suprématie, et sacrifie toutes les espèces vivantes y compris la sienne ?
Cessons de perpétuer ce modèle utopique et mortifère. Soyons REALISTES désormais.