Les faux monnayeurs des politiques environnementales ligth ont montré leur vrai visage le 23 février 2021 en faisant donner les forces l'ordre pour évacuer, les sauveteurs des terres fertiles du Triangle de Gonesse.
Ces faux monnayeurs ont des noms, Valérie Pécresse et Emmanuel Macron, ils utilisent tous les deux les moyens de l'Etat, pour servir des spéculateurs immobliers, fraudeurs fiscaux, pour leur permettre de bétonniser plus de 200 hectares des terres les plus fertiles d'Europe.
Il est paradoxale de voir dans la même journée des ministres s'engager dans une mauvaise polémique politicienne sur la défense de l'agriculture et approuver l'évacuation d'une Zad dont l'objectif est de protéger 250 hectares de terres fertiles.
Au travers de ce mauvais feuilleton servi par des néo-libéraux, il y a la pression de plus en plus forte de batailles internes à la finance mondialisée. En effet, au coeur de l'oligarchie un groupe de plus en plus puissant estime que le néo libéralisme n'est plus en capacité de réduire de manière drastique la place de l'Etat, pour la rendre insignifiante, soucieux d'élargir, sans entrave, leurs sources de profits. La finance autoritaire met une pression considérable, pour empêcher toute évolution vers une politique de transition écologique et climatique, en exigeant la réduction, voire la destruction de tous les espaces de liberté individuelle et collective. Nous voyons les effets de cette lutte intra capitalistique, sur les reculs systématiques mis en oeuvre les néo libéraux aux abois sur les questions écologiques et climatiques et les droits sociaux.
La bataille autour des terres fertiles de Gonesse est une bataille essentielle, c'est la bataille de vie, contre celles et ceux qui choisissent le béton pour tuer la vie.
Cette bataille autour des terres fertiles de Gonesse, c'est aussi la bataille de celles et ceux agissent pour le développement des droits écologiques, sociaux,sanitaires,éducatifs, culturels, des services publics, pour protéger l'intérêt général et le contrat social qui fonde notre République.
Face aux bétonneurs, avides de profits rapides, qui nient les conséquences de leurs actions sur le devenir de la planète et ceux qui vivent, il y a un pojet alternatif.
Ce projet alternatif vise à developper une agriculture vivirère. Le projet Carma (Coopération pour une ambition rurale métropolitaine et agricole) vise à santuariser les terres fertiles du triangle de Gonesse pour relocaliser la production alimentaire. Il propose égalément l'investissement dans la formation aux métiers de la transition écologique pour les communes environnantes.
Au coeur de cette bataille, deux groupes s'affrontent, les serviteurs du CAC 40 omnibulés par la production rapide de dividendes, ne préoccupant pas du long terme et celles et ceux qui partent du réel pour construire du mieux vivre, pour bien vivre ensemble. La pandémie met en exergue l'urgence de produire autrement, pour assurer une alimentation saine et l'urgence de la mise en oeuvre des circuits courts.
Dans cette perspective la bataille des sauveteurs des terres fertiles de Gonesse, n'est pas une petite bataille péréphérique, elle est une bataille frontale qui engage le devenir de la planète et de ceux qui y vivent, elle arrive aussi le moment où il faut amplifier le rapport des forces, n'ont pas pour éviter la défaite du néo lib éralisme et mais aussi pour combattre la finance autoritaire qui avance masquer derrière le populisme, pour tenter d'imposer des régressions sociales, sociétales et environnementales encore plus fortes et plus graves
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