Depuis 2017, la macronie conformément a ses choix néo libéraux n'anticipe jamais rien, elle fait confiance marché obsédée par la cotation boursière. La pénurie actuelle de carburants dans 20% des stations services n'est pas le résultat de la crise énergétique en cours, elle est le résultat de la désorganisation de l'Etat et de l'industrie privée du pétrole.
Les néo libéraux qui nous gouvernent n'ont qu'une seule et unique préoccupation permettre à la sphère financière d'accroître sans répit ses profits. Ils sont dans ce cadre des adeptes du laisser faire, tant que le rapport de force est favorable au patronat, c'est pour cela qu'il n'anticipe jamais rien.
Il y a quelques semaines, Total Energies surfant sur les bienfaits de la spéculation, annonce une nouvelle fois des profits records et dans la foulée la distribution de gras dividendes est décidée. Alors, que de plus en plus d'Etats préconisent la taxation des super profits Macron continue son obstruction à une telle mesure contraire aux intérêts financiers dont il est le scrupuleux serviteur.
Après avoir empêcher une réelle augmentation du pouvoir d'achat, du SMIC à 1500€, les néo libéraux laissent au patronat le libre choix sur l'augmentation des salaires. Les entreprises pétrolières dont Total Energie, alors que leurs profits explosent ont en matière salariale, augmenté 3,7% les salaires. Bref, les salariés de ce secteur ont continué de subir les effets destructeur de l'inflation pour assurer la distribution de la manne des dividendes spéculatifs contraire à l'intérêt général.
Chacun, le comprend face à des propositions scandaleuses en matière salariale confrontées à des propositions indécentes et massives de distribution de gras dividendes, l'exigence d'une augmentation réelle du pouvoir d'achat est légitime. Or le patronat dans sa toute puissance refuse de prendre en compte cette revendication.
Dans ce contexte, la mobilisation des salariés pour obtenir satisfaction devient légitime et une réalité. Cette réalité c'est la grève dans un grand nombre de raffinerie du pays. Comme à son habitude, le patronat soutenu par la macronie refuse toujours de négocier.
Le refus de négocier de la part du patronat et d'une haine viscérale d'un gouvernement, qui depuis 2017 ne fait qu'amputer les droits fondamentaux des salariés ( voir la remise en cause du Code du travail) ne pouvaient que produire la crise de la distribution des carburants que nous connaissons depuis quelques jours maintenant, situation aggraver par une communication n'ayant que pour objectif d'amplifier les effets de la crise de l'approvisionnement.
MACRON ET LE PATRONAT DES INDUSTRIES PETROLIERES SONT LES UNIQUES RESPONSABLES DE LA CRISE DE L'APPROVISIONNEMENT QUE NOUS SUBISSONS.
Les salariés des raffineries en grève, luttent pour avoir les moyens de vivre correctement, pour ne plus subir les conséquences de l'inflation, alors qui travaillent dans des entreprises profitant le plus financièrement de la crise énergétique.
Dans un tel contexte, un gouvernement digne de ce nom aurait anticipé. Il aurait du surtaxer les super profits et mettre en place une concertation salariale, pour répondre de la meilleure manière aux dégâts de l'inflation, avec l'ensemble des syndicats et des organisations patronales.
Au lieu de cela, il se complait dans l'occupation du temps dans l'espace médiatique, pour nous faire croire qu'il agit, alors qu'il procrastine. Uber/Macron communique pour masquer son déni de la réalité et ses responsabilités, souvenons-nous de son discours sur le manque de masque au début de la pandémie du COVID 19. et attendons à le subir encore sur la pénurie de médicaments organisée par l'industrie pharmaceutique pour obtenir une augmentation des prix.
La conséquence on la connait, de nouveau pris en défaut sur leur lourde responsabilité de la crise de l'approvisionnement, ils vont répondre comme toujours par un autoritarisme de plus en plus violent.
Ici, dès maintenant nous exprimons notre soutien et notre solidarité aux salariés qui luttent pour faire aboutir leurs légitimes revendications.
Folio, n'est pas dupe de la communication d'Uber/Macron lorsqu'il ment en affirmant que les négociations sur le point d'aboutir, alors qu'elles ne sont pas encore ouvertes.
Les pénuries en cours sont uniquement le résultat de la volonté patronale de rien céder aux salariés, de son refus de partager les immenses et scandaleux profits, avec ceux, qui sont les uniques producteurs de richesses, les salariés.
Dès lors, nous nous laisserons pas manipuler par les médias du CAC 40, qui tenteront de faire porter aux salariés et aux organisations syndicales la responsabilité de la crise de l'approvisionnement des stations services.
Face la sphère financière et au gouvernement Macron qui n'hésitent pas à utiliser les armes de la pénurie pour protéger leur avidité financière, en refusant:
-donner satisfaction aux légitimes revendications d'augmentation du pouvoir d'achat des salariés, -
-nous exprimons avec force notre solidarité et notre soutien aux salariés des raffineries qui luttent pour leur pouvoir d'achat et qui nous montrent le chemin à suivre pour imposer l'ouverture de négociations salariales dans toutes les entreprises et dans toutes les convention collectives. Partout, dans les ateliers, dans les bureaux, les laboratoires, les administrations, les commerces les salariés doivent prendre la parole pour élaborer les cahiers de revendications et décider des meilleurs moyens pour les faire aboutir.
Plus que jamais c'est dans les luttes d'aujourd'hui au cœur des entreprises que nous obtiendrons une véritable transformation de nos conditions de vie et de travail et que nous construirons une alternative de transformation sociale et écologique