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Pierre JOXE défend le code du travail et veut une politique de gauche


Riverains de la gare de triage restez mobiliser. Documentaire: Verités et mensonges sur la SNCF!

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Documentaire Vérités et mensonges sur la SNCF

Au Blanc-Mesnil les casseurs toujours à l'oeuvre, démocratie piétinée, CASC sacrifié

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Chers Blanc-Mesnilois imaginez quelques instants, que l'entreprise dans laquelle vous travaillez, le patron décide de supprimer le comité d'entreprise, pour la seule et unique raison qu'il refuse les résultats des élections de vos représentants. Les salariés que vous êtes seraient scandalisés à juste titre de cette décision arbitraire remettant en cause les résultats d'un vote démocratique.

Chers Blanc-Mesnilois l'inimaginable est en train de se produire au Blanc-Mesnil.

Hier les fonctionnaires territoriaux de votre commune ont pris connaissance d'une note les informant que le CASC (le comité d'entreprise des communaux) avait vécu.

Lors du renouvellement du conseil d'administration du CASC, par un vote à bulletin secret les fonctionnaires territoriaux ont décidé de confier majoritairement la gestion du CASC à la CGT.

Ce choix de la démocratie, le maire de droite extrême et son conseiller spécial ne l'ont jamais accepté. Ils auraient préféré que ce soit le syndicat patronal, mais la démocratie en ayant décidé autrement, le maire droite extrême et son conseiller spécial ont dès lors tout mis en œuvre pour entraver le bon fonctionnement CASC. Allant jusqu'à mettre en difficulté financière le CASC pendant la période estivale. Seul l'esprit de responsabilité et de respect des fonctionnaires des responsables CGT du CASC a évité de priver les agents communaux d'accès à leurs droit.

La manœuvre ayant échouée, le maire de droite extrême et son conseiller spécial ont décidé sans avertir au préalable les administrateurs du CACS, de transférer à une association privée les activités du CASC.

Le maire de droite extrême et son conseil spécial tolèrent la démocratie qu'a une seule condition qu'elle soit conforme à leur choix. En un mot les fonctionnaires territoriaux pour gérer les œuvres sociales, n'ayant pas fait le choix exiger le maire de droite extrême et de son conseiller spécial, leur choix va être rayé d'un trait de plume par la majorité de droite extrême du conseil municipal.

Malheureusement tout cela est sans surprise puisque depuis avril 2014, le maire de droite extrême et son conseiller spécial mènent une politique de destruction. Harcèlement continue créant un climat délétère au cœur de l'administration communale, chasse aux sorcières y compris parmi les élus de la nouvelle majorité, expulsion des syndicats de la Bourse du travail et fermeture de celle-ci, vente du patrimoine communal centre d'affaires Albert Einstein, de la colonie de Saint Martin la Méanne, empêchement de la tenue du 40°tournoi internationale de judo, tentative de changement du contrat de la distribution de l'eau retoqué deux fois par le Tribunal Administratif, déstabilisation du service des achats,des centres municipaux de santé et des MPT, expulsion des logements de services, tentative de museler la liberté d'expression et non tenue des promesses électorales.

Avec ces ultra libéraux de droite extrême, nous pouvons nous attendre à tout, privatisation des crèches, des centres municipaux de santé des activités périscolaires du balayage et du nettoiement de la ville. Bref, ils vendent le patrimoine communal pour engraisser leurs amis de la libre entreprise «les renards libres dans un poulailler libre», leur unique préoccupation est de faciliter la production de dividendes en remettant systématiquement en cause l'intérêt général.

Il est temps de se rassembler le plus largement possible, pour décider de mettre fin au saccage qui s'annonce.

POUR NOUS LA DEMOCRATIE, CE N'EST PAS LA LOI DE LA MAJORITE, MAIS LA PROTECTION DE LA MINORITE.

Albert CAMUS.

 

RDV à la chaise rouge, stand du Blanc-Mesnil, à la fête de l'Huma, car nous renoncerons jamais à construire un monde meilleur!

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La chaise rouge est  symbole de lutte pour la liberté, la liberté d'expression au Blanc-Mesnil. L'an passé la droite extrême avait diligenté un huissier sur le stand du Blanc-Mesnil à la fête de l’Humanité, petite opération médiocre, qui met en exergue la haine recuite du maire de droite extrême de notre ville, qui n'hésite pas à utiliser l'argent de nos impôts locaux pour mettre en scène sa bêtise politicienne.

Cette action s'inscrivait dans sa stratégie de la peur qu'il développait depuis avril 2014 sur l'ensemble du personnel. Pour notre part nous n'oublions jamais la disparition tragique d'un fonctionnaire territorial le dimanche 26 octobre 2014.

Cette stratégie frappait aussi les élus de la majorité de droite qui ne voulaient passer sous les fourches caudines des diktats du maire droite extrême et de son conseiller spécial.

La chaise rouge symbole de liberté et de résistance présente cette année une exposition sur la liberté d'expression au stand du Blanc-Mesnil à la fête de l'Humanité, ce stand sera aussi le cadre d'un débat sur la liberté d'expression samedi après-midi.

Celles et ceux qui s'attaquent à la liberté d'expression sont celles et ceux qui ont un besoin important de cacher la réalité de leurs turpitudes, politiques, gestionnaires, affairistes et clientélistes. C'est à quoi s'emploie la droite extrême de notre commune. Elle veut faire taire les espaces de libre expression, Folio du Blanc-Mesnil, la bande dessinée Titi GnanGnan, les organisations syndicales, la Bourse du travail, le CASC, l'Office Local du Sport.

Mais ces actions liberticides qui nous conduisent à défendre la liberté, ne nous font pas perdre de vue les batailles pour défendre l'intérêt général, elles sont liées, pour défendre le patrimoine vendu à l'encan à des affairistes suédois ou allemands, pour agir et protéger les actions  périscolaires, les centres municipaux de santé.

Voilà pourquoi nous serons présents activement à la fête de l'Humanité, nous y serons aussi pour défendre l'urgence de construire l'unité populaire nécessaire à l'émergence d'un projet de transformation sociale et écologique. Ce qui se passe aujourd'hui en Europe démontre que les politiques d'austérité que nous subissons depuis des décennies conduisent dans le mur, développent les inégalités sociales économiques, éducatives et culturelles qui ne peuvent qu'engendrer l'intolèrance, le racisme et la violence. Il n'est plus tolérable que les politiques d'austérité continuent d'engraisser l'oligarchie financière au détriment de 99% de la population mondiale.

Alors prenons le temps de nous rassembler, autour de la chaise rouge, pour prendre le temps de rêver ensemble à un autre monde, car nous ne renoncerons jamais à construire un monde meilleur.

Licenciement, remise en cause de droits sociaux, casse du CACS, voilà la litanie des choix de la droite extrême!

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La droite extrême continue ses ravages et ses destructions. Après les plaintes en diffamation à l'encontre de Folio du Blanc-Mesnil et de la bande dessinée Titi Gnangnan pour tenter de remettre en cause la Liberté d'expression, la municipalité de droite extrême vient de licencier un journaliste du journal municipal.

Nous avons évoqué la semaine dernière le saccage du CASC, nous nous sommes procurés la note de service qui été expédiée au personnel le 6 septembre 2015. Cette note évoque «les agissements regrettables du Casc au début de l'été qui ont mis de nombreux agents dans la difficulté...». Le maire de droite extrême organise l’asphyxie financière du Casc. Or l'opération a fait l'on feu car les élus de la liste Fraternité qui animent cette organisme social ont tout mis en œuvre pour cette opération de déstabilisation organisée par la municipalité n'entraîne aucune gêne aux fonctionnaires, car eux, contrairement à la droite extrême, ils ne prennent pas les fonctionnaires municipaux en otage.

Pour notre part nous pensons que les agissements de la municipalité sèment le trouble et le désordre. Ces méthodes barbouzardes sont incompatibles avec une bonne gestion de notre collectivité territoriale.

Cette manœuvre de la municipalité de droite extrême n'avait que pour unique objectif de justifier la liquidation d'un organisme social qui est administré par des élus qui ne sont en conformité avec les objectifs politiciens de la droite extrême. La droite extrême n'aime pas la démocratie. Pour le fun l'organisme que la droite extrême propose pour les futures actions sociales a pour président est un ancien sénateur PS des Cotes d'Amor. Toujours pour le fun l'animateur de Folio du Blanc-Mesnil le connaît très bien, il a travaillé avec lui pendant de très nombreuses années. Nous ne manquerons pas de l'informer des turpitudes politiciennes de la municipalité du Blanc-Mesnil. Bref, la droite extrême n'aime pas la Fraternité.

Vous savez que le maire droite extrême se qualifie de chef d'entreprise, nous avons retrouvé un article du Magazine CAPITAL d'août 2003 page 128 afin que sachiez de quel chef d'entreprise il s'agit:« Thierry MEIGNEN ce qu'il fait: Missions défensives et offensives au service des entreprises. Audits de sécurité. Peu d'enquêtes privées. Baséà Paris. Ce qu'il ne fait pas très «bleu, blanc,rouge», il refuse de travailler contre les intérêts économiques français. Ses tarifs 3000€ pour démasquer un mari coupable d’insolvabilité déguisée. 45000€ pour piéger le concepteur indélicat d'un programme informatique numérique...mais vendu 2 fois.» Voilà une bien curieuse activité entrepreneuriale.

Mais en ce qui concerne la remise en cause des droits acquits, il est dans la droite ligne des positions du Medef et pire que les dirigeants de SMART qui ont eux organisé un plébiscite. En effet, le maire de droite extrême a supprimé trois jours de de RTT aux cadres de la fonction publique territoriale, sans explication et sans consultation des personnels concernés.

Voilà chers concitoyens Blanc-Mesnilois ce qui fait l'ordinaire de la gestion de votre ville.Il est clair que nous avons un maire de droite extrême qui fait sienne la proposition du Medef de supprimer le Code du Travail.

 

Le journal Ripoublicain n°23, vient d'être distribué, vous trouverez ici une grille de lecture!

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Le journal n° 23 des ripoublicains du Blanc-Mesnil est arrivé avec un peu de retard dans nos boîtes aux lettres. Nous allons entreprendre une petite revue de détails, pour vous permettre déchiffrer le dessous des articles.

Golf. Dans le magazine CAPITAL n°128 d'août 2003 nous apprend que Thierry MEIGNEN «à le goût du golf»... Quelques années plus tard le goût du golf est au menu des propositions municipales. Donc, les goûts du maire de droite extrême habitant le XVI° arrondissement doivent être naturellement imposés aux Blanc-Mesnilois. Pourquoi pas, mais cette initiation les petits Blanc-Mesnilois vont-ils pouvoir la prolonger lorsque l'on connaît le prix exorbitant, pour faire un parcours de golf entre 80 et 90€. Par ailleurs connaissant le goût du maire de droite extrême, pour le bradage du patrimoine, cette proposition n'annonce-t-elle pas la vente du parc urbain pour un faire un 18 trous.

Pécresse. Nous avons de nouveau droit à une photo de la tête de liste aux élections régionales d’Île de France des Ripoublicains. Cela devient une habitude, mais là aussi les élus de droite extrême s'offrent une campagne aux frais des contribuables et de nos impôts locaux.

Police municipale. De l'utilité de Folio du Blanc-Mesnil, il y a quelques jours Folio publiait un article sur la police municipale et patatras nous avons un article donnant des précisions et annonçant l'augmentation du temps de présence opérationnelle.

Conseil d’État. Le journal de la droite extrême nous indique que tous les recours de droit sur les élections municipales sont épuisés et que l'élection de mars 2014 est validée. On note que l'on met en exergue les motivations du Tribunal Administratif de Montreuil et que l'on est moins disert sur celles du Conseil d’État. Mais le contentieux sur les élections municipales ne sont pas terminées, il y a encore une affaire en appel qui arrivera en février 2016. Puis, il peut y avoir encore d'autres contentieux.

Rentrée scolaire. La municipalité de droite extrême tente de nous faire croire que l'accroissement de 10 classes supplémentaires est à mettre à son bilan que nenni. D'ailleurs, elle a été bien absente sur ce terrain de l'augmentation des moyens. L'augmentation de 10 classes supplémentaires provient de l'augmentation des effectifs + 285 élèves dans le primaires et 7451 élèves accueillis c'est aussi l'augmentation des postes d'enseignants voulu par le gouvernement. Rappelons que les amis de la municipalité actuelle avaient de 2002 à 2012 saccagé les moyens de l'école de la République. Il paraît que la droite extrême a mobilisé plus de 2 millions d'euros en investissements pour cette rentrée, le plus visible c'est le préfabriqué de l'école des Poètes et cela n'est pas agréable à voir. Le seule visibilité est une affiche à la gloire du maire de droite extrême, comme d'habitudes. Nous voulons le détail des investissements.

ProxiMesnil. Avant mars 2014, Thierry Meignen proclamait partout que la ville devait tout faire. 18 mois plus tard Thierry Meignen maire de droite extrême nous raconte benoîtement que la ville ne peut pas tout. Quand devons-nous le croire? Ou peut-être que ce petit discours annonce-t-il la privatisation du nettoiement de la ville à une entreprise privée. Cette petite information serait bien dans les méthodes barbouzardes qui ont cours maintenant au Blanc-Mesnil.

Vie associative. Nous souhaitons la bienvenue à cette nouvelle association qui a pour ambition les Antilles. Nous nous félicitons de voir que cette nouvelle association n'a aucune difficulté pour obtenir des salles municipales pour ses activités. A ce propos il nous faut malheureusement signaler que cela n'est pas le cas pour de nombreuses associations locales, il nous a été signalé une association qui a fait en juin une demande pour une réunion pour le 15 octobre 2015 qui n'a toujours pas reçu de réponse. Nous espérons que cette nouvelle association sera rappelée au maire de droite extrême sa promesse de prendre un compte 50% du billet afin que nos concitoyens des DOM/TOM puissent aller au pays à moindre frais. Certes, ici, les promesses n'engagent que ceux qui les croient.

Mutation du quartier. A propos du bétonnage de l'avenue de la division Leclerc, le journal n°23 nous ressert la même image tarte à la crème du paysage bucolique à souhait. Bref, gros foutage de gueule. Cette image de propagande a pour objectif de noyer le poisson, construction de 250 logements destruction de deux écoles et reconstruction sur une foncière foncière réduite. Cette article a aussi pour objet d'envelopper de ténèbres l'expulsion d'un enseignant et de sa femme enceinte de 8 mois de son logement pour avoir eu l’outrecuidance de caricaturer le maire. Depuis avril 2014, la liberté d'expression est combattu avec acharnement par la municipalité.

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Restauration scolaire. La promesse de la restauration scolaire n'a été tenue, mieux les tarifs sont en augmentation et cerise sur le gâteau il y en a moins dans l’assiette. Bref, la municipalité de droite extrême exprime sur ce dossier tout le mépris qu'elle a pour les Blanc-Mesnilois. Vous trouverez ci dessus le tract électoral de Meignen s'engageant sur la restauration scolaire gratuite. Nous allons mettre régulièrement exergue ce tract mensonger sur Folio du Blanc-Mesnil afin que nul n'oublie ce mensonge. Mais le faisons pour une deuxième raison, nous connaissons les méthodes de l'équipe de droite extrême , elle est capable de tout et même du pire en matière de manipulation, dans ce cadre nous la croyons capable de nous resservir ce mauvais plat réchauffer en 2019. Par ce rappel régulier nous rappellerons ce qu'il faut penser des promesses de Monsieur MEIGNEN.

 

 

 

COMMUNIQUE : DU SYNDICAT CGT DES FONCTIONNAIRES TERRITORIAUX DE LA COMMUNE DU BLANC-MESNIL.

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LES COUPS DE FORCE, CA SUFFIT COMME CA!

JOUR(S) DE COLERE.

Depuis maintenant des mois, de nombreux agents ont subi des maltraitances variées quant à leur situation professionnelle et administrative. Ils souffrent, quittent la collectivité, quand ils n'en tombent pas malades, ou sont «poussés dehors».

Des agents sont brutalement affectés sur de nouveaux postes ou laissés à l'abandon dans leurs missions. Des avancements et des titularisations sont bloqués. Des recrutements se font sans parution des annonces légales, des contrats de 3 ans ne sont pas renouvelés ou le sont par des contrats de 1 an, voire de 6 mois. Des postes ne sont pas remplacés. De nombreuses formations sont refusées. Des rumeurs de privatisation circulent, après que l'on ait jeté le discrédit sur le fonctionnement de certains services ou de l'ensemble des agents qui y travaillent.

Les syndicats, et notamment la CGT, souffrent d'une absence de dialogue social de qualité et sont limités dans leurs moyens d'actions, quant leurs représentant ne sont pas eux-mêmes intimidés par divers moyens, baladés d'interlocuteur à interlocuteur, de désinformation en désinformation. D'autre part, les instances paritaires (CT et CHSCT) sont loin de fonctionner comme elles le devraient. Le minimum légal n'est pas respecté.

La Bourse du Travail a tout simplement disparu. Son fonctionnement a d'abord été entravé puis les syndicats y travaillant dans l'intérêt de tous en ont été expulsés puis calomniés parce qu'ils ont voulu dire simplement leur colère.

Et maintenant, le Maire a décidé, après avoir sali par des mensonges éhontés publiés dans la presse, de se débarrasser du CASC sans même

consulter les représentants du personnel ni même informer le Conseil d'Administration du CASC élu démocratiquement.

Il en est de même avec un certains autres acquis comme la fin des départs anticipés les 24 et 31 décembre, la fin des aménagements horaires d'été et les suppressions de jours de RTT sans passage en Comité Technique. Où est le dialogue? Jusqu'où ira le « travailler plus pour gagner moins» par simple injonction?

Rappelons-le, avec le gel du point d'indice, notre pouvoir d'achat est toujours autant en baisse. Il est toujours aussi difficile pour nous, notre entourage, nos enfants d'avoir un travail, un logement, de nous soigner. Avec l'austérité, c'est moins de moyens pour les services publiques et notamment pour les services publics de proximité. Cela ne suffisait pas. Nous sommes maintenant constamment humiliés, traités de paresseux,de saboteurs et déplacés comme des meubles lors de la destruction de nombreux services.

Le syndicat c'est nous, c'est vous. Défendons notre honneur, relevons la t^te ensemble pour exiger le respect des individus, des agents surtout, comme des représentants du personnels que vous avez élus et qui comme vous travaillent pour servir les Blanc-Mesnilois.

Réunissons nous donc nombreux afin d'en discuter, de manifester notre mécontentement par les moyens que nous déciderons ensemble, et enfin d'exiger une rencontre avec le Maire.

Heure d'information syndicale.

MARDI 22 SEPTEMBRE A 11H AU CASC,RUE ROBERT PLANQUETTE.

Folio du Blanc-Mesnil soutient l'initiative prise par le syndicat CGT des communaux de la ville du Blanc-Mesnil.

Le 19 octobre 2015, les familles des 18000 éléves rentrés en 6° recevront un chèque de 200€ du Conseil Départemental 93

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Au Conseil Départemental de la Seine Saint Denis, la majorité de gauche avait décidé de remettre aux 18000 élèves de notre département entrant en sixième dans les collèges de la République un chèque réussite de 200€.

Les élus de droite dont Mme Cerrigone et Mr Meignen se sont opposés sans surprise à cette mesure participant à plus d'égalité. Non contant d'avoir voté contre l'attribution d'un chèque de 200€ au 18000 élèves rentrant en sixième, les élus de droite dont Mme Cerrigone et Mr Meignen conseillers départementaux ont saisi le tribunal administratif pour faire annuler cette décision.

Nous venons d'apprendre que le Tribunal Administratif a rejeté la demande de la droite départementale.

La décision de la gauche du Conseil Départementale, va donc être mise en œuvre, les chèque réussite de 200€ vont être distribués à partir du 19 octobre 2015.

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Dans ce cadre nous nous devons de rappeler que Mme Cerrigone et Mr Meignen, non seulement n'ont pas tenu leur promesse de la gratuité de la restauration scolaire, mais qu'ils en ont augmenté les tarifs et ceux du periscolaire.


Texte de Santiago Serrano à propos d'une tribune du Maire du Blanc-Mesnil

Conférence du Forum Arts Culture des Citoyens

Position du PCF après la tribune du maire

Nous commençons la publication des interventions des élus Blanc-Mesnil au Coeur, sur le PLU, conseil municipal du 16/08/2015

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Conseil municipal du 16 juillet 2015, révision du PLU. Intervention de Didier Mignot, Président du groupe Le Blanc-Mesnil au Cœur.

«Quelques mots, peut-être plus, parce que le débat se poursuit et que l'enquête publique va à priori s'ouvrir après le vote de ce soir. Quelques mots peu-être encore incomplets, et c'est bien normal car les documents sont extrêmement denses- ce qui est logique. Avant d'examiner tout cela dans le détail, cela demande un peu de temps, ce que nous n'avons pas forcément pu faire dans les délais. Nous avons déjà débattu notamment lors du plan d'aménagement développement durable (PADD) de l'aménagement de la Ville.

C'est un propos qui s'inscrit dans cette continuité de débat et de construction de ce plan local d'urbanisme. Il y a des choses qu'on partager dans les intentions affichées et/ou les dispositions réglementaires d'un certain nombre notamment de règlements de zonages, comme la préservation du tissu pavillonnaire et la densification des grands axes. Je pense qu'on a déjà discuté.

D'autres qui nous inquiètent par contre, comme les opérations d’aménagement programmé et d'autres qui nous questionnent sur les quelles je reviendrai. En sachant qu'un PLU, et c'est toute la difficulté, à un moment donné, il faut bien arrêter les choses, j'en suis conscient, mais la Ville étant un objet vivant, c'est quelque chose qui évolue nécessairement avec le temps et qui nécessite en permanence des adaptions, car ce qui est juste et pertinent à un moment donné, l'est peut-être beaucoup moins- et l'histoire nous 'enseigne-quelques décennies plus tard ; ainsi l'urbanisme de zone, comme on l'a appelé, qui était la règle il y a une dizaines d'années qui découpait le territoire en fonction de sa destination d'usage.

On peut dire qu'elle a fait long feu et qu'aujourd'hui la mixité fonctionnelle (comme on l'appelle) rendue notamment possible par les avancées technologique qui limitent un certain nombre de nuisances est largement plébiscitée par les urbanistes.

Des lors, il faut s'interroger sur l'urbanisme au service de quoi et de qui, et pour servir quels intérêts ?

Lorsque nous avions lancé en 2011 la révision du PLU, rendue nécessaire par des évolutions tant internes qu'externes au territoire communal(je pense au Grand Paris et Métro) mais je pense aussi plus en internes à la nécessité de résorber un certain nombre de fractures urbaines imposées à la ville en d'autres temps par l’État (je pense aux autoroutes), nous avions énoncé quelques grands principes, notamment le fait de conforter la place de notre ville au sein de la métropole, de faire évoluer le tissu urbain pour continuer à constituer un territoire mixte et solidaire et aussi poursuivre et accentuer la démarche de transition vers une ville durable à tous les points de vue.

Cette notion de ville qui inclut, qui n'exclut pas, qui protège, qui permet le parcours résidentiel des habitants, qui le souhaitent et le peuvent, tout en permettant à ceux qui ne le souhaitent pas ou qui le peuvent pas, de continuer à vivre dans leur ville ; cette notion nous semble donc évidemment centrale pour le sujet qui nous occupe ce soir ; continuer à vivre, à s'épanouir dans un cadre de vie sur lequel il convient en permanence de veiller pour améliorer ce cadre de vie le cas échéant, notamment mais pas seulement, par la présence d'équipements et de services publics.

Mais si un projet d’aménagement peut et doit servir ses ambitions, il peut aussi en servir d'autres beaucoup moins axées sur ce qu'il est coutume d'appeler maintenant le droit à la ville pour les habitants. Et, on voit se dessiner les grandes lignes de votre projet qui même dissimulées derrières des formules séduisantes, révèlent néanmoins une vision libérale de l'aménagement du territoire.

En fait, vous projetez( je vais employer ce mot) de libéraliser le droit à la construction sur des secteurs entiers du territoire au détriment du développement économique et industriel, au détriment aussi- et c'est une forte inquiétude- du maintien des populations dans certains secteurs. Je pense en autres aux opérations d'aménagement programmé qui constituent une véritable aubaine pour les promoteurs immobiliers, dont les bailleurs sociaux, qui se voient offrir sur un plateau une possibilité de manne financière sur les terrains dont ils sont propriétaires , aujourd'hui, le tout habillé de la respectable mixité sociale.

Mais quelle garantie de mixité sociale justement avez-vous obtenue que les démolitions/reconstruction des logements sociaux se fassent sans augmentations de loyer pour les locataires ?

Êtes-vous opposés à la vente à découpe du logement social ? Il semble que non, vous l'avez d'ailleurs déjà exprimé lors d'autres conseils précédents. De ce point d vue vos régulières références à des villes des hauts de Seine considérées par vous comme des modèles ont de quoi inquiéter les Blanc-Mesnilois.

De plus, l'objectif affiché de réduire significativement la proportion de logements sociaux dans notre Ville ne correspond pas aux immenses besoins exprimés en la matières par les habitants. La décohabitation des jeunes Blanc-Mesnilois de chez leurs parents, les innombrables situations de logements sur-occupés qui ne trouvent pas de solution dans le parc locatif non social, car trop cher, appellent pourtant la poursuite maîtrisée de construction de logements sociaux, non pas pour augmenter la proportion-ce que l'on pourrait demander aux maires du Raincy, de Coubron, de Vaujours, de Neuilly sur Seine (bref, vous les connaissez bien)- mais pour contribuer à notre niveau à résoudre cette terrible crise du logement dans notre région et permettre aux Blanc-Mesnilois de rester au Blanc-Mesnil.

Cette question des prix des loyers est importante, et si les bailleurs sociaux venaient à se livrer à des opérations immobilières, il ne serait pas acceptable qu'ils s'éloigent de leur vocation première de bailleurs sociaux en augmentant le prix des loyers dans opérations de démolition/reconstruction adjacentes à leurs opérations immobilières. Toute autre politique aurait en effet pour conséquence de contraindre un certain nombre de personnes à quitter cette ville.

Notre ville a besoin-et là nous sommes d'accord- de diversifier son habitat. Nous sommes favorables, et l'avons démontré, ne serait-ce qu'avec ceux le cœur de ville, à des programmes d'accession à la propriété mais là aussi tout est affaire de proportions. Sans compter les démolitions/reconstructions, nous sommes au bas mot aux alentours (si j'ai bien lu) de 4000 (voire plus) logements en accession supplémentaires, sur les trois opérations d'aménagement programmés que vous projetez dans le PLU.

Je ne vais pas vous faire le coup du «non à béton Mesnil» mais rien que sur ces secteurs c'est donc environ 15000 habitants supplémentaires, avec dans les documents, fournies, des formules très vagues en matières d'équipements publics pour accueillir ces nouvelles populations. Je pense notamment aux écoles et quand je dis «public » j'affiche la aussi notre conception des équipements, mais peut-être n'est pas la vôtre, les partenariats public/privé, la construction et la propriété de ces équipements par le promoteurs, n'étant malheureusement pas à exclure. Sur ce sujet, je vois par exemple que vous projetez de rénover l'école Rose Blanc, mais pas de construire une nouvelle école élémentaire dans ce secteur malgré l'arrivée de 2500 logements supplémentaires à proximité..»

 

Nous allons continuer publier les interventions du élus de Blanc-Mesnil au Coeur sur le PLU, qui seront signaler débat dur la révision du PLU conseil Municipal du 16 juillet 2015. a suivre.

Suite de l'intervention de Didier Mignot sur la révision du PLU, lors du conseil municipal du 16 juillet 2015.

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Conseil municipal du 16 juillet 2015 sur la révision du PLU, suite de l'intervention de Didier Mignot pour le groupe Le Blanc-Mesnil au Cœur.

« ….malgré l'arrivée de 2500 logements supplémentaires à proximité.... »

Le maire coupe la parole.

«Parfait, mais il faut modifier le texte, alors, parce que ce qui est inscrit dans le PLU est opposable, il faut faire attention à ce qui est écrit dedans-sous réserve d'une lecture plus détaillée, mais c'est important de l'inscrire comme tel.

Toujours sur cette question de la construction de logement, vous n'ignorer pas le projet d'Opération d'intérêt national (OIN) qui existe sur notre territoire, à cheval sur la Molette ZAC Mermoz à la Courneuve qui projette 7900 logements supplémentaires sur cette partie du territoire. Je crois qu'il faut dénoncer ce projet et faire valoir le droit des Blanc-Mesnilois de décider de l'avenir de leur ville.

Autre point, la place du développement économique et industriel est également à considérer, selon nous, d'une autre manière. Il y a besoin de logements, bien évidemment, mais également d'emplois, et le tertiaire ne peut répondre à lui seul à l'enjeu. A ce titre, y compris pour le rayonnement du Blanc-Mesnil dans la région, l'interdiction (puisque c'est formulé comme tel) des activités industrielles figurant dans la note ne va pas dans le bon sens.

Il existe aujourd'hui bon nombre d'industries, d'usines de production, qui ne sont pas des usines gigantesques, qui ne sont pas forcément polluantes et qui ne sont pas n'ont plus, d'ailleurs, utilisant y compris des technologies très en pointe qui participent au développement des richesses du pays, de la région et donc du Blanc-Mesnil. Ce sont les entreprises souvent pourvoyeuses d'emplois plus ou moins qualifiés dont notre ville à besoin ; cela ne surprendra personne et je pense que tout le monde est d'accord.

Je continue de penser ( sans relancer le débat, que nous avons raté une occasion avec votre refus de l'implantation de l'usine de méthanisation, qui aurait constitué ce que vous continuer d'ailleurs d'appeler improprement dans les documents « l'écopôle », qui aurait été exemplaire en Europe.

Je prends par contre comme exemple le projet Descartes Spirit qui est situé en zone UI ou UAB, en fonction du plan de zonages tel qu'il est présenté, où il est clairement établi que toute activité industrielle est interdite. J'ai rencontré très récemment au Salon du Bourget un certain nombre de chefs d'entreprise aéronautique (ce ne sont pas de grosses entreprises, ce sont des PME, mais les PME font aussi de l’industrie) qui ont dit être intéressés potentiellement (c'était d'ailleurs l'objet de la construction comme nous l'avions projetée de ce parc d'activité) par une installation dans ce parc idéalement situéà proximité des aéroport et du lycée des Métiers de l'Aérien qui est le lycée Aristide Briand. Si les choses restent en l'état, l'industrie, comme c'est stipulé dans le règlement étant interdite, ils ne pourront s'installer. C'est une première chose que je veux dire... »

Nouvelle coupure du maire.

« ...Je parle d'entreprises industrielles, d'entreprises de production. »

Apostrophe du maire : « celles qui polluent »

« ...Non »

Nouvelle coupure du maire.

« ...Des entreprises industrielles qui font de la production manufacturée à partir de matière premières cela s'appelle l'industrie., il y en a plein qui font cela dans le carré Einstein dont on parlera tout à l'heure. Cela ne pollue pas. On peut très bien assembler des production manufacturée à l'aide de machines et à partir de matières premières ou secondaires et cela s'appelle de l'industrie. Or dans le PLU, il est marqué« toute activité industrielle interdite », donc cela pose un problème. Vous confortez cette posture dans la motivation de la zone UI, ou UAB, je ne sais plus, en disant qu'il faut renforcer le secteur tertiaire. Je pense que c'est préjudiciable. C'est une conception de la ville qui est différente, mais je tenais à le dire parce aujourd'hui le PLU, interdit toute activité industrielle. J'attire l'attention sur ce sujet.

Même problème pour le Centre Albert Einstein, je viens de l'évoquer ; il y a de l'industrie dans ce centre, essentiellement composées de PME industrielles. Que va-t-il se passer au renouvellement du bail ? C'est un vrai sujet. Encore une fois, comprenez notre posture, nous sommes encore dans une phase du débat, d'enquête publique, et nous tenons à construire aussi, parce que cela nous intéresse ce PLU, et à apporter notre vision de la ville telle que nous la concevons. Après, le débat se tranche évidemment par les votes.

Je ne veux pas alourdir mon propos. De toute façon, l'enquête publique à laquelle nous allons participer va aussi amener des éléments sur tout cela. Nous avons aussi d'autres question à soulever, je ne vais pas toutes les soulever aujourd'hui, rassurez-vous. Je pense par exemple à la trame verte et aux règles qui l'accompagnent qui méritent à mon avis- ce que nous avons pas eu le temps de faire, objectivement-une lecture détaillée, notamment sur les règlements de zonages.

Restent néanmoins quelques questions dont les réponses peuvent être utiles à nourrir cette enquête publique, sous réserve d'une lecture plus complète, mais il me semble qu'il ne faut plus faire référence du tout à l'agenda 21 dans le PLU- j'ai dit « sous réserve », je prends mes précautions, mais je l'ai pas vu en tout à ce jour.

Autre sujet : le projet de mosquée sur le terrain Descartes. Où en sommes-nous aujourd'hui de ce projet qui est important à cet endroit du terroir ?

Autre question : où en est l'opération programmée de l'amélioration de l'habitat ? Ce qui s'appelait « rénovation urbaine », l'OPAH-RU qui était en cours, notamment dans la partie sud de la ville et qui a vocation à aider les propriétaires à entretenir leurs biens, notamment les petits propriétaires.

Que va devenir le Centre Technique Municipal, après son déménagement.

Enfin, il est à peine fait allusion, sous réserve d'une lecture attentive (j'ai vu qu'il y était allusion) à la problématique de la gare de triage et du périmètre de sécurité. J'attends d'ailleurs toujours, M.MEIGNEN, la communication du courrier émanant de l’État qui atteste de la levée du périmètre, comme vous l'aviez annoncé aux Blanc-Mesnilois.

Je continue, après avoir interpellé le préfet sur cette question , à penser qu'il n'y a pas encore de levée du périmètre. Cela pose question. Vous l'aviez annoncé aux Blanc-Mesnilois. On voudrait au moins avoir cette lettre qui doit donner des éléments de motivation sur cette question parce que l'impact de ce périmètre sur l'avenir de notre ville est immense, à moyen terme, pour ne parler que des questions d'urbanisme qui nous intéresse ce soir. Or, les documents sur cette question de la gare de triage, y compris le plan de zonage, font un peu comme si de rien n'était, mais c'est peut-être, et on peut éventuellement la partager, une stratégie : se dire que l'on fait comme si de rien n'était et on continue d'avancer. On avait déjà en d'autres temps évoqué cette posture stratégique-là avec les maires des villes voisines.

Enfin, un dernier point et j'arrête là, sur la présentation dans le document sur la démocratie locale, vous évoquez les Conseils de quartier, mais où vous ne faites plus du tout allusion au Conseil local de la vie associative, au Conseil local des jeunes et Conseil consultatif des aînées. Je voulais savoir si ces instances fonctionnaient encore aujourd'hui dans notre ville.

Voilà quelques éléments, encore une fois contributifs au débat, ils sont faits pour cela. »

 

Nous allons poursuivre àéditer les interventions des élus du Groupe Le Blanc-Mesnil au Cœur.

 

Haine, xénophobie dans la tribune au journal le Monde, mais aussi sa politique à venir contre l'école de la République

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Il y a quelques jours, le maire de notre commune a signé une tribune libre dans un journal. Comme tous les démagogues ils surfent sur les vagues porteuses de haine, de racisme et de xénophobie. Il essaie d'exister en exploitant la misère de milliers et de milliers de réfugiés qui fuient les bombes, la torture et des pays où la liberté d'expression et la démocratie sont considérées comme des crimes. Pour nous qui vivons au Blanc-Mesnil cette démagogie populiste d'extrême droite n'est en rien une surprise. Nous ne mettons pas tous les membres des Républicains dans le même sac, si l'on juge par la tribune du maire Les Républicains de Saint Étienne qui était d'une toute autre nature empreinte d'humanisme gaulliste.

Nous dénonçons, avec force l'idéologie de droite extrême que sous tend l'action de la municipalité du Blanc-Mesnil, car nous ne sommes pas dupes de ce que cela va signifier concrètement pour l'avenir de notre ville et pour l'ensemble de sa population.

Derrière les arguments porteurs de peur développant la division et la haine entre les Blanc-Mesnilois, le maire nous annonce ce qui va être la politique de la ville vis à vis de l'école laïque de la République.

Dans ce cadre et nous y reviendrons plus précisément, ne pas oublier la révision du PLU en route depuis le 16 juillet 2015. Pour faire court, nous sommes loin des affirmations de la propagande électorale des élections municipales qui affirmait «NON A BETON MESNIL».

Maintenant nous sommes entrés dans la phase «SPECULATION IMMOBILIERE AU BLANC-MESNIL». Chaque chapitre du PLU, sous des phrases sibyllines, nous écrase de béton. 2500 logements par là, 250 par-ci, silence sur la volonté du étatique d'imposer sur un espace foncier allant de la Molette au quartier Mermoz de la Courneuve quelques 7000 logements, sans oublier les discussions crapoteuses sur l'édification de 600 logements face à la station d'épuration. Pour ceux qui penseraient encore que les quartiers pavillonnaires seraient préservés de la bétonneuse MEIGNENBETON, nous vous invitons à lire très attentivement le projet de PLU et ne pas s'arrêter aux couleurs vertes et pastelles qui ne sont là que pour vous enfumez, sur la véritable nature bétontifére de la municipalité de droite extrême.

Bref, il faut nous attendre au minimum à une augmentation de la population de ville de 15000 habitants. Comme vous le pressentez les expressions «cœur de village» sont là pour vous tromper sur les véritables objectifs de spéculations immobilières de la municipalité de droite extrême.

Mais l'autre  l'objectif de la tribune nauséabonde du maire était l'école de la République. Il a déversé des monceaux de chiffres sur la soi disant réalité apocalyptique des écoles en particulier de centre ville. Ses affirmations ne reposent sur aucune réalité statistique de la situation scolaire de notre ville.Il sera dans l'incapacité de publier ses affirmations extravagantes. Ses affirmations expriment soi une méconnaissance totale de la réalité pédagogique qui est développé dans l'ensemble des écoles de la République, soi une volontéévidente de nuire, de participer de manière cynique à la destruction de celle-ci et de stigmatiser l'ensemble de la communauté scolaire et plus particulièrement les enseignants.

Nous affirmons ici haut et fort qu'il s'agit de mensonges et d'une volonté de salir à l'école laïque de la République. De toute évidence il s'agit d'un combat idéologique et politique cynique pour servir à la marchandisation de l'éducation.

Vous allez nous dire qu'ici sur Folio du Blanc-Mesnil en matière un combat politique nous ne faisons pas dans la demi mesure. Mais les faits sont têtus. Nous voyons bien que face aux choix d'un bétonnage de notre ville, nous ne trouverons rien pour accueillir les enfants qui ne manqueront d'arriver avec leurs parents avec cette explosion de logements nouveaux.

Nous voyons bien aussi de quelles manières l'ouverture d'une classe supplémentaire à l'école des Poètes a été, par l'adjonction d'un préfabriqué qui est loin d'être de belle facture et qui exprime le mépris de la municipalité pour les enfants qui rejoignent l'école de la République.

Par ailleurs que pensez du projet destruction/reconstruction des écoles Paul Langevin/Jean Baptiste Clément, pour favoriser la construction de 250 logements le long de l'avenue de la division Leclerc. L'arrivée de 250 familles veut dire au minimum 250 enfants, certes pas tous du même age, néanmoins la responsabilité d'une ville est de prévoir l'augmentation de la démographie scolaire, si l'on ajoute les logements qui vont être livrés à l'angle de l'avenue Henri Barbusse/rue Victor Basch, la responsabilité exige que les locaux de la reconstruction des écoles Paul Langevin/Jean Baptiste Clément prennent compte cette évolution positive et durable du nombre d'enfants à accueillir dans ce secteur. De plus, il ne faut pas oublier que ces deux écoles sont implantées sur un foncier de belle facture et très bien arboré, il est à craindre que la spéculation foncière reconstruise à minima. Et il est certain que la production de dividendes sera privilégiéà la nécessaire qualité pédagogique et quid des locaux d'un Centre d'Information d'Orientation (CIO) et des locaux de l'inspection de l'éducation nationale.

Si l'on rajoute à tout cela le discours lancinant sur le peu de réserves foncières de la commune, l'on comprend mieux le sens de la tribune dans le journal le Monde, il s'agit ni plus ni moins que l'annonce de la restriction des investissements de la commune en direction de la scolarisation dans de bonne condition de nos enfants et de nos petits enfants. Cette stratégie qui tend à la désorganisation et à la baisse de la qualité de l'accueil des enfants dans l'école de la République n'a que pour objectif de favoriser l'implantation et le développement des écoles privées et autres marchands avides de dividendes. Scandaleux utiliser le drame des réfugiés, pour lui faire porter les conséquences de choix politiques avec lesquelles ils n'ont rien à voir. Scandaleux de manipuler l'opinion publique, pour masquer la réalité d'une politique réactionnaire, d'un autre temps d'avant les lois de Jules Ferry. Scandaleux de pas avoir le courage d'assumer ses choix.

 

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Dans ce cadre la non tenue de la promesse de la gratuité de la restauration scolaire, l'augmentation des prix pour cette dernière et pour le péri scolaire sont autant de signes de cette volonté qui est la ligne politique directrice de la municipalité de droite extrême qui a pour nom «FAIRE DU FRIC SUR TOUT ET SUR TOUS»

Le véritable objectif de la tribune était de faire peur et pour favoriser la division entre les plus fragiles, pour masquer le véritable objectif de sa politique faire du fric et faire  faire du fric au détriment des ouvriers et des employés et leurs enfants.

Car sachez le chers concitoyens les discours de haine, de violence, de racisme, de xénophobie, n'ont qu'un seul et unique objectif vous diviser, pour permettre à une minorité bourrée de fric de vous tondre un peu plus encore.

Voilà cet article est le 2000° depuis la création de Folio du Blanc-Mesnil le 9 janvier 2009. nous avons bien l'intention de continuer pour permettre la construction la plus large de l'unité des Blanc-Mesnilois pour protéger et développer l'intérêt Général.

Les tentatives de saccage du code du travail, des droits syndicaux, la fermeture des bourses du travail ne sont pas acceptables

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Curieux temps où ceux qui veulent poursuivre la marche du progrès social et économique, sont matin, midi et soir traités de conservateurs et de passéistes, par les thuriféraires de l'idéologie ultra libérale. Thuriféraires, politiques, médiatiques, patronaux et autres économistes, qui n'ont comme vision du progrès de nous ramener à la belle époque du travail des enfants dans les mines c'est à dire au XIX° siècle niant ainsi tout ce que le progrès social a permis comme innovations technologiques, amélioration de la productivité, création de richesse et amélioration des conditions de vie et de santé.

La question du code du travail n'est pas anecdotique, elle est récurrente dans le discours patronal. L'oligarchie financière s'empare du beau mot de liberté, pour exiger la liberté d'exploiter les salariés sans contrainte. Pour reconquérir ce droit d'exploiter les salariés sans contrainte, elle utilise sans vergogne la destruction d'emploi, pour développer le chômage de masse afin de contraindre le gouvernement à détruire le maximum de droits sociaux.

IFaut-il rappeler que l'oligarchie financière qui n'a de cesse de vilipender l'assistanat reçoit de l’État pas moins de 41 milliards d'euros de subventions par an? Faut-il rappeler que ces 41 milliards d'aides de l’État sont censés être utilisés pour favoriser la création d'emploi? Nous constatons sans surprise que cette argent, notre argent loin de servir à la lutte contre le chômage et au développement des investissements productifs, ne sert en définitive qu'à alimenter le casino boursier avec le succès que l'on voit ces jours derniers, où nous assistons à l'apparition rampante de la énième bulle financière.

Le démantèlement du code du travail est une obsession du patronat et elle n'est pas nouvelle. Le gouvernement confrontéà des politiques qui ne fonctionnent pas, malgré un euro faible, un prix du pétrole bas, la croissance n'est pas au rendez-vous et mois après mois le chômage continue de croître. Alors non contant de poursuivre cette politique qui échoue, estimant avoir tout essayer le gouvernement s'engage dans la voie d'un renoncement supplémentaire, vers la déstabilisation du droit du travail.

Dans une première étape on utilise les voix telles celles de Robert Badinter et de Antoine Lyon-Caen pour parler de la complexité du code travail, complexité qui fait pourtant le bonheur de leur très honorable profession et la machine médiatique entre dans la bataille pour convaincre que le code du travail va à l'encontre des salariés et à grand coup de sondage la démonstration est faite de la nécessité de mettre à bât le code travail. Bien entendu l'on ne parle que l'écume, sans la moindre démonstration d'une éventuelle efficacité de cette possibilité (Voir les 41 milliards d'euros).

Bien sur personne ne rappelle qu'il y a 40 ans le code du travail était plus rigide qu'aujourd'hui sur le temps de travail, sur les CDD et que le taux de chômage n'était que 5% contre plus de 10% maintenant.

L'esprit de famille des Gattaz est toujours le même dès le milieu des années 1980, Yvon Gattaz, le père de l'actuel président du Medef mettait en musique la nécessaire flexibilité du marché du travail. Déjà, il promettait de créer 1 million d'emplois si on lui permettait de licencier à sa guise et sans contrainte. Donc la modernité des propositions du Medef et autres Macron et Sarkozy n'est qu'une vieille ritournelle des années 1980, qui n'a jamais fait la démonstration de son efficacité. La soi disant modernité de la proposition sent le rance.

Car il faut le savoir si le code du travail s'est complexifié ce n'est pas pas un accroissement des protections des salariés, mais au contraire parce que leurs droits ont été de plus en plus rognés et dénaturés par des masses de règles obtenues par le patronat.

Dans le débat sur l'efficacité, bien souvent les mêmes qui vantent de manière systématique le modèle allemand, sont d'un silence assourdissant sur la place des syndicats y compris dans les instances décisionnelles des entreprises. Ils sont moins prolixes lorsqu'il s'agit de faire des comparaisons précises avec les droits des salariés allemands.

Si ces les modifications du code du travail en matière d'assouplissement du marché du travail avaient une quelconque efficacité, nous aurions du le constater, puisque entre 2000 et 2013, il y a eu en France pas moins de 17 «réformes» En clair si les «réformes» qui précarisent la législation du travail depuis 40 ans avaient permis de résoudre la question du chômage cela se verrait, cela se saurait, hors la situation des salariés n'a jamais été aussi détériorée et le chômage aussi important. Alors pourquoi tant d'énergie pour mettre en place des solutions qui n'ont jamais fait la preuve de leur efficacité et n'ont jamais permis de créer le moindre emplois, contrairement à la réduction du temps de travail à 35h qui en a crée des emplois et 'améliorer la productivité de 7%.

Bien entendu les ultra libéraux affirment que cette non amélioration de la situation est le résultat que des choix effectués pas assez radicaux.

Les officines patronales ou sociales libérales, avec l'appui de l'ensemble des médias dominés par l'oligarchie poussent pour plus de radicalité dans les régressions sociales. Elles proposent la négociation entreprise par entreprise au nom de la démocratie sociale et du garde fou des accords majoritaires comment les croire lorsque l’État lui-même ne respecte pas cette règle. Comment les croire lorsqu'ils affirment vouloir par exemple réduire le nombre de conventions collectives, tout en proposant de privilégier les accords d'entreprise, qui multiplieront les règles par mille, cent mille. Les seuls gagnant seront les cabinets d'avocats.

Ces propositions émanant de comités Théodule financés le patronat, ne connaissent pas la réalité du monde de l'entreprise et du salariat. Ils parlent de négociation par branche alors que depuis de des décennies ce type de négociation est au point mort.

Par exemple, 90% des conventions collectives proposent des grilles de salaires minimum dont le premier échelon est inférieur au SMIC, entraînant un écrasement ainsi la hiérarchie salariale des employés, des ouvriers, des techniciens. Cette situation ne doit rien au hasard, car elle permet d'accroître le nombre de salariés payés au SMIC et jusqu'à 1,6 SMIC qui entraîne la suppression des cotisations sociales patronales. Il ne connaissent pas la réalités du tissu économique qui est fait d'une multitude de TPE et de PME qui n'ont pas entre autre les capacités juridiques de construire des accords d'entreprise.

Mais il ne s'agit pas d'ignorance, mais d'une volonté de tout libéraliser pour créer une jungle économique et sociale permettant à la finance de faire main basse sur les TPE et PME avec un salariat totalement déstabiliser et corvéable au moindre coût.

Comment croire ces bons apôtres, qui savent pertinemment qu'ils mentent, manipulent l'opinion publique, comment croire ces bons apôtres alors que leurs «réformes» n'ont jamais créée le moindre emploi supplémentaire, comment croire ces bons apôtres qui ne respectent jamais leurs engagements, mais encaissent sans vergogne les subventions, comment croire ces bons apôtres sur leur volonté de développer et de respecter la démocratie sociale, lorsque leurs supplétifs des Républicains saccagent les bourses du travail et que le gouvernement actuel ne lève pas le petit doigt pour faire cesser ces atteintes aux droits syndicaux.

Nous affirmons, que sans respect des droits syndicaux et des salariés il ne peut y avoir de progrès social, économique.

Parce que nous sommes progressistes, nous affirmons que le retour vers le XIX° siècle n'est pas acceptable. Le saccage du code du travail doit être combattu avec la plus extrême fermeté. Voilà pourquoi nous appelons à la construction d'une alternative économique et sociale.


Section du PCF du Blanc-Mesnil : Une rentrée pleine de surprises!

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pcf

On se souvient de la promesse électorale de dernière minute sur la cantine gratuite!

Aujourd'hui qu'en est-il ?

-Les tarifs ont augmenté de 2% tout comme ceux des activités périscolaires et des centres de loisirs.

-Les familles ont bénéficié de moins de 2 mois pour établir leur quotient, et ce, pendants les vacances d'été, période où beaucoup de familles ne sont pas chez elles.

Lors de l'établissement de ce quotient, les familles ont eu la surprise de se voir attribuer un sans quotient, sans qu'il leur soit donné le tarif cantine, ni celui des activités périscolaires. Par contre, on leur a demandé de signer un règlement intérieur sorti de nulle part ( car aucune concertation, ni avec les usagers, ni avec les personnels du service enfance) où il est indiqué une mesure nouvelle qui va perturber le quotidien de beaucoup de familles :« Toute réservation aux accueil du soir sera facturée sauf cas exceptionnels dûment justifiés ».

Pour être plus clair : Si vous réserver, vous payer même si votre enfant ne participe pas et si vous n'avez pas réserver votre enfant ne peut pas participer.

Aucune concertation n'a été faite sur ce projet de réservation et il n'y a eu aucune communication. Pourtant, on avait plutôt l'impression que la « com' » c'était son « truc »à notre maire, mais là, RIEN !

Il est bien loin le temps de la concertation entre les familles, les acteurs éducatifs et l'équipe municipale de Didier Mignot pour réfléchir et décider du temps de l'Enfant au Blanc-Mesnil ! Fini, le comité de pilotage associant les parents, les personnels municipaux et de l’Éducation Nationale.

L'éducation des enfants est une préoccupation majeure pour les parents. C'est aussi un droit ! Que les parents soient associés aux choix st la moindre des choses. Ce n'est pas de communication à grand frais sur les échecs et le golf dont à besoin une politique éducative d'une ville, mais de concertation et de démocratie !

Qu'est ce que la politique de l'enfance et de l'éducation aujourd'hui au Blanc-Mesnil ?

-La réservation obligatoire aux activités périscolaires et au centre de loisirs, et la facturation en fonction de la réservation et non de la présence de l'enfant.

-Rigidité des horaires de sortie le mercredi, empêchant les enfants de se rendre à d'autres activités (sport musique...alors que les licences et inscriptions sont payées!)

-L'obligation d'avoir les 2 parents qui travaillent pour pouvoir bénéficier de l'accueil périscolaire. Bonjour la discrimination !

-La non-certitude qu'un enfant bénéficie de l'activité souhaitée, malgré la réservation et la facturation.

-Baisse du nombre d'aides aux leçons (deux jours au lieu de quatre)

-Une baisse des animateurs permanents (formés et qualifiés)

-Le partenariat Ville du Blanc-Mesnil/Éducation Nationale qui voyait beaucoup d'enseignant-e-s s'impliquer dans les activités périscolaires se désagrège peu à peu.

-Une diminution de la quantité des repas, avec une augmentation des tarifs, et le goûter supprimé les mercredis.

-La vente des centres de vacances (St Martin la Méanne) et annulation de séjours de vacances (La Condamine)

La suppression du livre cadeau, à Noël pour les enfants de maternelle et en fin d'année scolaire pour les enfants d'élémentaire.

-En fonction des sites, les informations ne sont pas les mêmes. Ou alors, il faut « s'arranger » avec le maire ! Où est l'égalité ?

Contrairement à ce que veut nous faire Mr Meignen, les activités périscolaires existent, depuis plus de 15 ans au Blanc-Mesnil, soit plusieurs années avant la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Les enfants y ont toujours fait des activités (ils jouaient même aux échecs et au golf!), mais n'ont jamais fait d'une réservation obligatoire, avec tant de contraintes pour les familles et nos enfants ! Et encore moins d'une facturation en cas d'absence de l'enfant à l'activité !

Dans une société, rien n'est plus important que l'éducation. L'austérité menée dans notre pays sacrifie l'avenir de nos enfants. Pour les communistes, il faut en finir avec ces politiques démarrées sous Sarkozy et Pécresse et poursuivies par Hollande.C'est en s'attaquant à la finance qu'on sortira le pays de la crise, pas l'éducation de nos enfants !

Oui, parce que nous disons : » Humain D'abord »

Nous disons : »l'éducation de nos enfants d'abord ! »

Intervention d'Anne-Marie Delmas sur le PLU lors du conseil municipal du Blanc-Mesnil du 16 juillet 2015.

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Intervention d'Anne Marie Delmas à propos du PLU, conseil municipal du 16 juillet 2015.

« Je vais commencer par un satisfecit. Une commission a lieu, elle a permis de poser toutes les questions vues à ce moment là. Nous avons pu également transmettre un certain nombre de suggestions qui ont pu ou pourront être prises en compte lors de la version finale.

Mon intervention non exhaustive concernera seulement quelques points essentiellement sur les espaces dits nous-mêmes et la pression des naturels, un peu de décryptages et quelques commentaires.

Un PLU est fait pour dessiner la ville de demain, voire d'après demain, mais aussi pour nous protéger, contre nous-mêmes et la pression des promoteurs. C'est pourquoi, les règles totalement supprimées pour les constructions du Grand Paris sont très dangereuses, car aucun texte ne permettra de s'opposer à leurs décisions ; rien pour limiter quoi que ce soit, ni pourcentage de pleine terre, ni hauteur, ni règles de pannelages.

Un PLU projette des intentions. Si dans l'ancien PLU le Centre Technique Municipal était classé en zone N (en zone naturelle), c'était pour indiqué la volonté de rendre au parc cet espace dès que le CTM serait installé ailleurs.

Aujourd'hui, ce même CTM est classé en zone UAB. Je vais préciser un peu ce qu'est la zone UAB pour le public qui n'aurait eu le plaisir de lire les documents. Il s'agit d'une zone où l'emprise au sol n'est pas réglementé et où la hauteur au faîtage est de 22 mètre, soit du R+6 environ, sans compter qu'un signal architectural peut faire monter le tout 6 mètres de mieux et pourrait donc voir jusqu'à du R+9.

La coulée verte, mentionnée avec un gros trait, peut faire illusion auprès de celles et de ceux qui ne savent que le trait inscrit n'est pas à l'échelle. Une double rangée d'arbres peut suffire pour respecter le PLU proposé.

La Société de Grand Paris a déjà demandé et obtenu le déclassement de la zone N et d'une partie de l'espace boisé. Les élus Europe Écologie Les verts ont voté contre car d'autres solutions étaient possibles.

L'amputation du parc pour la Société de Grand Paris et par la restitution du CTM conduisait à annoncer une diminution de l'espace naturel de la ville. Ceci avait d'ailleurs été annoncé en réunion publique.

Cette réalité, contraire aux discours d'une ville verte et bleue, a conduit à remettre l'ouvrage sur le métier et d'autres espaces plus petits furent classés en N afin de maintenir le chiffre au même niveau. J'ai toujours milité pour classer en N des parcelles supplémentaires, ou parties de parcelles.

Par exemple, celles boisées de très beaux sujets sur la parcelle HP, le square Jacques Decour qui se trouve entre la bibliothèque Jacques Prévert et l'ancien Foyer Maurice Thorez, la Pièce Pointue à Sémard, l'entrée de la ville avenue Paul Vaillant- Couturier avec le CA sud. Félicitations à l'administration communale qui a trouvé des espaces supplémentaires pour atteindre le chiffre.

Il faut préciser que pour certain d'entre eux le classement en N ne change rien, comme le square Stalingrad, qui était protégé par le classement en espace classé boisé. Ici, on gagne des mètres carrés à moindre coût pour rattraper les mètres carrés perdus dans le parc.

Classer en N la rue Olympe de Gouges et la place minérale légèrement ombragée qui la borde devant les quatre tours relève pour moi de l'escroquerie intellectuelle. Cette rue, pour être redue à l'état naturel, nécessitera une réorganisation complète du quartier, y compris des réseaux en sous-sol. Donc, c'est impossible à l'échelle du PLU, et même de plusieurs, à moins qu'un accident- que ne souhaite pas-ait lieu à la gare de triage.

Pourtant le quartier des Quatre Tours, il existe une parcelle à l'état naturel, juste à côté. Mais là, on ne classe pas N, au contraire, elle est classée C : opération d'intérêt, el général. Je ne sais ce qui se cache derrière, mais pour Europe Écologie Les Verts, l'intérêt général est de la laisser en l'état, en la protégeant, donc en la classant N et dans ce cas, oui, on rachète quelques mètres carrés perdus dans le parc.

Quant à la parcelle HP, elle est classée UAC, qui autorise jusqu'à 80% de l'utilisation de l'emprise au sol et seulement 15% de l'espace vert de pleine terre.

Un mot sur l'alignement de voiries ou emplacements réservés. L'histoire nous montre qu'il s'agit d'un temps très long, de l'ordre du siècle, il est donc urgent de commencer aujourd'hui afin de pouvoir donner demain à nos arrières petits enfants plus de place pour les piétons, les circulations douces, les arbres bordant les rues pour les ballades familiales à l'ombre.

De plus, si les voies ne sont pas élargies et les immeubles qui les bordent font R+6, voire R+9, je pense que cela sera très sombre et oppressant.

Je veux aussi vous parler de la protection du patrimoine bâti. Je milite pour que soient conservées et protégées certaines traces d'une époque plus ou moins ancienne. Je pense à la cité Pierre Sémard, ensemble remarquable de la créativité architecturale, comme le furent en leur temps les salines d'Arc et Senans par Nicolas Ledoux aux milieu du XVII° siècle, la Cité radieuse à Marseille par le Corbusier. Je pense également à la maison située rue Edouard Renault, derrière l'usine du SIAPP, qui en plus de la très belle construction originale en meulière possède un jardin remarquable qui mériterait lui aussi son classement.

Depuis le vote à l'unanimité de la Charte de l'arbre, la ville possède un outil pour ce genre d'opération, il faut l'utiliser. Je sais les regrets de plusieurs d'entre nous concernant certains arbres abattus qui n'ont pu être protégés du fait de leur présence sur un terrain privé et de l'absence de textes permettant d'intervenir. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Encore faut-il recenser les sujets et les classer officiellement.

En aparté, je notre que la décision 170 prise par le Maire de passer un marché adapté qui vise non pas à planter des arbres mais a en abattre et à dévitaliser sur les voies écoles et parc urbains....

intervention de nouveau interrompu par le maire.

.Je reviens au PLU, il est mentionné : «  Pour tout abattage d'arbres à hautes tiges rendu nécessaire par l'édification d'une construction, il doit être envisagé, sous réserve que les contraintes physiques du terrain le permettent, une plantation équivalente en nombre de sujets, de façon à contribuer au maintien du patrimoine arboré de la ville ». Je tiens à préciser que dans le cas de replantation, qui n'est pas automatique, certes on garde le même nombre de sujets, mais on diminue considérablement et pour des années la capacité de dépollution du patrimoine arboré.

Un détail étonnant : en zone UA, il est imposé des clôtures en fer forgé. Ce sont les nombreux ferronniers du Blanc-Mesnil et de Seine Saint Denis qui vont être contents.

Je ne peux terminer mon propos sans parler un peu du développement durable.

Les opérations de démolition/reconstruction sont énormément consommatrices de ressources et pourvoyeuses de déchets. Cela sert surtout les finances les entreprises du BTP. Il existe aujourd'hui des rénovations intégrant l'efficacitéénergétique. Cette hypothèse ne semble pas être connue.

Pour conclure, un peu de décodage de communication. Les schémas d'orientation d'aménagement et de programmation font la part belle à l'utilisation de la couleur verte, mais il ne s'agit pas d'espaces verts. De même, les couleurs pastel se veulent apaisante et douces mais elles ne changent rien à la hauteur des immeubles, à l'étroitesse des rues qui ne pourra permettre ni l'évacuation des populations, ni l'arrivée des secours, si un accident majeur se produit sur la gare de triage.

Il est vrai que nous avons connu le 5 juillet le troisième déraillement en moins de deux ans. A ce sujet une question essentielle : comment va être gérée la nécessaire loyauté indispensable indiquée publiquement par M. le Préfet en ce qui concerne le périmètre de la gare de triage ?

Le mot « coeur de village » renvoie collectivement à l'avant, à l'enfance, période souvent perçue comme heureuse, surtout dans nos souvenirs, mais ici, les cœurs de village se trouvent en zone UAB. Je rappelle qu'il s'agit d'une zone où l'emprise au sol n'est pas réglementée, les constructions peuvent occuper toute la parcelle, et dans ce cas la règle annonçant qu'une proposition au moins égale à 20% du total des surfaces non bâties en superstructure devra être aménage en espace vert de pleine terre devient inopérante puisque 20% de 0 m2 restant font 0m2 de pleine terre. Je rappelle que la hauteur de faîtage est de 22 mètres R°6, le signal architectural qui peut faire monter le tout à R+9 ; on est très loin de la place de village de mon enfance, et de la vôtre aussi sans doute.

Les éléments de langage que l'on voit fleurir tant à l'écrit qu'à l'oral : La zone pavillonnaire sera préservée et agrandie »

« Des bâtiments pas très hauts, 3 ou 4 étages » comme si dire « pas très haut » suffisait à faire baisser la hauteur.

« Des bâtiments magnifiques »« classiques », « de belles factures », « de qualité », sont les mots utilisés au choix et répétés à l'envi. Il conditionnent les esprits, affaiblissent le sens critiques.

M. le Maire, vous avez dit « manipulation »à Europa City, je dis ; bien vu, mais ici, je dis aussi qu'il y a manipulation, avec les mêmes techniques que vous maîtrisez à merveille, j'en conviens. »

Rentrée scolaire: Mr Meignen si vous n'êtes responsable de rien, pouvez-vous nous dire à quoi vous servez?

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attention_manip

Les parents d'élève de l'enseignement primaire du Blanc-Mesnil, viennent de recevoir une lettre du Maire.Le contenu ce courrier est un modèle de couardise. L'envoi de cette missive a été décidé pour répondre au mécontentement qui monte vis à vis des décisions prises la municipalité de droite extrême pour le périscolaire.

Voilà un maire qui se répand partout sur le fait qu'il ne fait de politique en accompagnant comme un toutou madame Précesse et qui face à son manque de professionnalisme se défausse sur sur le gouvernement. Pas étonnant que les résultats de son entreprise n'est pas été très brillant en 2012 et 2013.

Monsieur Meignen :

La non tenue de la promesse de la gratuité de la restauration scolaire C'EST VOUS !

L'augmentation des tarifs de la restauration scolaire de 2% C'EST VOUS !

L'augmentation des tarifs du périscolaire de 2% C'EST VOUS !

La mise place d'un préfabriqué de très mauvaise facture à l'école des Poètes C'EST VOUS !

Les menus fromage ou désert C'EST VOUS!

La suppression des goûters le mercredi C'EST VOUS !

La baisse des effectifs des animateurs permanents formés et qualifiés C'EST VOUS!

La déstabilisation du partenariat Ville/Éducation Nationale C'EST VOUS !

La baisse du nombre d'aides aux leçons deux jours au lieu de quatre C'EST VOUS !

La rigidité des horaires le mercredi qui perturbe les activités(sport/musique) C'EST VOUS !

La réservation obligatoire aux activités périscolaires et au centre de loisirs, et la facturation en fonction de la réservation et non de la présence de l'enfant C'EST VOUS!

La non certitude qu'un enfant bénéfice de l'activité choisie malgré la réservation et la facturation C'EST VOUS !

L'obligation d'avoir les 2 parents qui travaillent pour pouvoir avoir accès aux activités périscolaires C'EST VOUS !

La disparition des instances de concertation regroupant la communautééducative C'EST VOUS !

Face ces choix délibérés de détruire tout ce qui est nécessaire et utile à l'éducation des enfants, votre réponse est le clientélisme et la communication manipulatoire de votre lettre du 22 septembre 2015.

MONSIEUR MEIGNEN SI VOUS N'ETES RESPONSABLE DE RIEN, POUVEZ-VOUS NOUS DIRE A QUOI VOUS SERVEZ?

Cette lettre qui n'est ni plus ni moins qu'une lettre au caractère politique évident s'inscrivant dans la campagne des élections régionales en faveur de Madame Précresse candidate de Sarkozy a coûté au budget de la commune au minimum 3750€. Madame Précesse devrait être plus attentive au choix de ses soutiens, nous rappelons que les campagnes électorales ne peuvent être en aucun cas financées par de largement public.

 

 

 

 

Mr. Damnianovitch, nouveau directeur du conservatoire, pourquoi avez-vous quitté les villes de Beauvais et de Saint Malo?

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information_citoyenne

Le conservatoire de musique et de danse Erik Satie a un nouveau directeur, Mr Alexandre Damnianovitch. Sans surprise le journal municipal de la droite extrême est dithyrambique.Il nous est proposé de parcourir son CV, bien entendu nous avons que les appréciations de ceux qu'ils l'ont embauché.

Vous le savez nous sommes curieux de nature et en plus comme vous le savez nous n'avons pas beaucoup confiance en la municipalité actuelle. Voilà pourquoi nous serions heureux de pouvoir parcourir le CV du nouveau directeur.

Dans ce cadre nous sommes intéressés de connaître les raisons et les conditions qui ont conduit Mr Alexandre Damnianovicth à quitter les villes de Saint-Malo et de Beauvais. Il faut y voir aucune raison politique particulière puisque ces deux villes ont des municipalités de droite.

Dans la nomination aux postes de responsabilités, il nous paraît raisonnable et républicain que les citoyens et les usagers soient convenablement informés, sur le parcours professionnel de ceux qui sont choisis.

Nous sommes persuadés que le souci de transparence de la municipalité de droite extrême aura d'heureuse conséquence et que celle-ci ne manquera pas de nous informer dans le prochain journal «municipal».

Nous attendons avec intérêt ces précieuses informations, qui nous permettrons, nous l'espérons, de lui souhaiter la bienvenue.

Mouvement social à la Médiathèque Edouard Glissant

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