Nous voilà, à la mi-mandat de la majorité municipale de droite extrême et le mois juin qui s'achève a été calamiteux pour le maire. Lui qui affirmait qu'il ne faisait pas de politique a mis toute son énergie pour soutenir Christine Cerrigone qui se présentait aux législatives sous l'étiquette LR/UDI et elle n' a pas passé le premier tour. Eennuyeux pour Meignen qu'il avait demandé aux Blanc-Mesnilois de voter pour Cerrigone afin de soutenir et encourager sa politique municipale, résultat des courses, un score inférieur a celui de sa liste municipale en 2008 et la gauche tourne en tête dans 21 bureaux sur 27, au premier tour.
Autre déconvenue, quelques uns de ses adjoints au maire opportunistes, au lendemain du premier tour annoncent leur soutien à la candidate LREM, voilà qui fait désordre dans le panorama idyllique de la majorité municipale de droite extrême auquel veut nous faire croire le maire de droite extrême. Amrane a perdu sa délégation pour moins que cela.
Tout cela se conjugue, avec la mobilisation citoyenne qui l'a obligé de reculer par exemple sur l'implantation de la Maison des Arts Martiaux, la perte de son procès contre Alain Ramos.
Bref, les fêtes, la communication n'arrivent plus à masquer les promesses non tenues et le bétonnage en règle de notre commune, l'accroissement faramineux des dépenses de fonctionnement, le bilan apparaît pour ce qu'il est bien maigre.
Dans ce cadre, le climat est en train de changer. Alors sans surprise, la municipalité de droite extrême retrouve ses fondamentaux. La fête des associations et le mouvement de grève du 27 juin 2017 en ont été la démonstration.
Le 24 juin 2017, lors de la fête des associations, le collectif les associations du Blanc-Mesnil en colère comme il l'avait fait lors des précédentes éditions, a pris l'initiative de distribuer un tract pour faire connaître son opinion sur la politique municipale vis à vis du mouvement associatif local. Bref, ce collectif a choisi la liberté d'expression. La réponse de la municipalité de droite extrême ne s'est pas fait attendre violences verbales, mesures pour empêcher la diffusion de l'information.
Le 27 juin 2017, la CGT des fonctionnaires communaux demande l'autorisation d'organiser une réunion d'information, comme le permet le droit du travail. Sans surprise, la municipalité de droite extrême ne donne pas suite à cette demande légitime. Le 27 juin 2017, la CGT mobilise autour du thème: DIGNITÉ,BIEN ÊTRE OU SOUFFRANCE AU TRAVAIL? Dans son tract de mobilisation la CGT parle de lettres de médecins du travail, d'un rapport de l'ACFI. Bref, la CGT s'appuie sur la réalité vécue par les fonctionnaires territoriaux et veut faire une enquête sur la souffrance au travail.
Le 27 juin 2017, la réponse de Meignen en digne disciple de Macron, Fillon Gattaz est conforme aux objectifs de ceux qu'ils veulent briser les droits des travailleurs. A 8h40, il demande aux chefs de services d'empêcher les fonctionnaires territoriaux de participer à l'action revendicative et on note la présence importante de la police municipale.
Malgré l'utilisation de la hiérarchie et de la police municipale, plusieurs dizaines de fonctionnaires territoriaux ont participéà cette action.
Cette fébrilité,cette violence patronale, ce refus systématique de la liberté d'exprssion sont tout simplement l'expression d'élus qui constatent l'évolution d'une situation qu'il maîtrise de moins en moins bien, alors ils pensent qu'en mettant le couvercle sur la marmite de la démocratie et la citoyenneté en ébullition, ils pourront maîtriser leur avenir. Mauvaise pioche!,